Constantin D. VelonskiMUSICIEN DE RUE.
| Sujet: Constantin Dmitrich Velonski Ven 31 Aoû - 13:54 | |
| Constantin Dmitrich Velonski | ◢ âge : Vingt et une années. ◢ date et lieu de naissance : Un bel été, le dix-huitième jour de juillet, dans la belle ville de St-Pétersbourg. ◢ état civil : De moeurs légères, il a du mal à s'attacher amoureusement aux gens. Il préfère les relations sans lendemain, qui elles, ne sont pas compliquées. ◢ numéro de coffre Gringott's : Son Gringott's à lui, c'est une bourse. Il n'a pas envie de s'attacher à une banque. Il n'est pas en manque d'argent puisque sa soeur lui en envoie une bonne somme tous les mois, mais voilà longtemps qu'il a perdu l'envie d'en faire quelque chose. ◢ signe(s) particulier(s): Particulièrement beau grâce à ses allures androgynes, il ne manque pas d'attirer les regards et les oreilles partout où ils jouent. ◢ baguette magique : 28 centimètres, en bois de Mélèze et crin de Gronian. Elle n'est pas une de ces baguettes utile en duel, aussi, en cours, Constantin a préféré se concentrer sur des matières littéraires, plutôt que sur les techniques de combat. Elle est néanmoins très habile quant à ensorceler les objets. ◢ familier : Un Barzoï au pelage nuancé de rouge, nommée Héméra. ◢ poudlard : Il n'a pas fréquenté Poudlard, mais son équivalent du Nord, Durmstrang. Il a été un élève distrait, plus intéressé par les arts que par les matières dites "importantes". ◢ profession : Musicien de rue, traînant à divers endroit du Londres magique. Marginal, il aime la musique, la poésie et la littérature ; il ne vit que pour cela, il vit au jour le jour. Il ne mendie pas puisqu'il n'en a pas besoin, il se contente de jouer, pour lui, pour ces autres qui le croisent. ◢ effets personnels: Un sac à extension magique où sont regroupées ses affaires, une bourse et son précieux violoncelle. Dans son sac, il a beaucoup de vêtements, peut-être les seuls choses pour lesquels il dépense son argent. Il n'a pas une allure de clochard, loin de là ! Il est habillé avec un certain goût. On peut compter son chien dans ses effets personnels, même si il le considère comme libre. |
CURRICULUM VITAE Ϟ Ma famille, mes parents: - Spoiler:
Son père, Dmitri Illitch Velonski. Néanmoins, il n'est pas son véritable père biologique. C'est un homme de lettre, travaillant dans l'administration magique de Russie. Il a inculqué à Constantin, l'amour de la musique et de la littérature. Grâce à son père, Dmitri fait partie du Monde bien que les relations mondaines ne l'aient jamais réellement interessé. Il apprécie modérement sa femme, la trouvant trop frivole et futile, mais la laisse vivre comme elle l'entend, puisqu'elle en fait de même en retour. Il fut dévasté lorsque Constantin quitta la demeure familiale et mit des mois à s'en remettre...D'ailleurs, personne ne sait s'il s'en est vraiment remis.
Sa mère, Nadedja Milkhaïvna est tout le contraire de son père. Elle ne s'intéresse à rien d'autre qu'à la vie mondaine et aux receptions. Elle aurait aimé être plus proche de ses enfants, s'en occuper, mais n'y arrivait pas, elle avait comme un sentiment d'hypocrisie. Alors plutôt que de s'imposer cela, elle préféra les laisser à une nourrice puis gouvernante. Personne n'ignore qu'elle a eu et a plusieurs amants. Le plus "illustre" reste le père légitime de Constantin, à la mort duquel, Nadedja fut effondrée.
Son frère, Alexandre Dmitrich, est quelqu'un de froid qui n'a jamais vraiment accordé un véritable amour fraternel à Constantin. Peut-être parce qu'il savait qu'il n'était que son demi-frère ? Il a quatorze ans de plus que Constantin et a deux jeunes fils.
Sa soeur, Catherine Dmitrivna, Constantin l'aime énormément. Elle a été comme sa mère durant ses jeunes années et ça, il ne peut l'oublier. Elle a toujours été là pour lui, dans ses joies ou ses chagrins. C'est une femme avec beaucoup de principes qui a présent est mère d'une petite fille. Lorsque Constantin a fui St-Pétersbourg, elle a tout mis en oeuvre pour le retrouver. Elle ne cautionne pas sa vie débauchée, mais est soulagée de le voir en vie et heureux, ainsi, pour être sûre qu'il ne manque de rien, elle lui verse une somme assez conséquente d'argent tous les mois.
Quant à son véritable père, Constantin ne sait rien de lui et n'a rien voulu savoir.
Ϟ Mon premier mot : « Nini », le surnom affectif de sa nourrice qu’il considéra, de son berceau, comme sa mère. Ϟ A Poudlard... Il n’a pas fréquenté les bancs de Poudlard, mais ceux de Durmstrang. Dans tous les cas, il préféré lire et jouer de la musique, plutôt que d’apprendre des recettes de potions. Il a seulement eu de bonnes dispositions –on ne sait comment- en enchantements. Peut-être aurait-il pu travailler d’avantage dans cette matière ? Il ne regrette pourtant rien de son passé et certainement pas d’avoir préféré ses passions. Naturellement il en savait beaucoup en histoire de la Magie. Ϟ Mon Epouvantard et mon Patronus... Son épouvantard commence par l’apparition d’un cadavre dépassant d’une ruelle humide, puis en s’approchant, il s’aperçoit que c’est celui de sa sœur, tuée en pleine rue, reposant dans l’eau de pluie et les rats. Son patronus est un cygne. Ϟ Ma Pensine : - Spoiler:
Ça n’était pas le genre d’église à laquelle il avait été habitué, elle était tellement plus sobre, moins riche, plus froide, moins proche. Les bougies semblaient lutter pour trouver leur air dans cette froideur, incapable de réchauffer les cœurs de ceux qui les allumaient, incapable d’éclairer le chemin du vagabond. Il manquait cette ambiance réconfortante, ce sentiment d’être aimé, d’être en sécurité… Elle était trop froide cette église, mais elle était celle que Constantin parcourait. Il ne savait pas qu’en Angleterre la religion était différente, pour lui, il n’y en avait jamais eu qu’une, adorant le même Dieu ; c’est pourquoi il n’avait pas hésité en entrant dans cette église grise de ses pierres. Mais parmi cette froideur de température et de couleur, l’absence de l’art Russe, il était pris comme d’une peur de ne pas être à sa place, comme si les Saints le regardaient de haut tel un intrus, un païen. Il continua tout de même à frôler les dallages abîmés de trop de passage, cherchant celle à qui il devait parler, comme il avait tant de fois vu sa sœur le faire, dans ses périodes de doutes. Peut-être que celle-ci lui rappellerait sa sœur, si loin de lui à présent. Au fil des chapelles, il la vit, et su tout de suite qu’elle était différente de toutes ces autres statues hautaines et austères qui le regardaient de haut, elle, baissait les yeux pour le regarder. Ses yeux de pierre exprimaient une tendresse qui semblait infinie, et Constantin cru y voir celui de sa sœur. Etait-ce la vierge qui avait les mêmes ou sa sœur qui avait les mêmes ? ça n’avait pas grande importance, l’essentiel était que Constantin se sentait protéger par cette mère de Dieu, belle dans sa tendresse. Il s’arrêta devant elle, la contempla quelques minutes, mais, comme s’il s’était rendu compte que le geste était déplacé, il se précipita de se mettre à genoux et de s’accouder à la rambarde qui scellait la séparation entre le piédestal de la vierge, et le reste de la chapelle. Il s’éclaircit la voix, sa légère toux résonnant dans l’église, et entreprit de parler :
« Maria… », murmura-t-il, puis baissant les yeux vers ses mains jointes, il continua :
« Je vous salue Maria. Je…Vous avez sans doutes l’œil sur le monde entier, mais moi, je ne sais pas si votre divin œil m’a vu… Je sais en tout cas, que vos divines oreilles ne m’ont pas entendu depuis bien longtemps, peut-être m’avez-vous oublié ? Oh, je ne vous reproche rien, non Maria, je suis le seul à blâmer ! J-je… J’expose juste les faits… Vous devez sûrement connaître ma sœur ? Catherine Dmitrivna. Oh, elle vous parle très souvent, je le sais, et moi loin d’elle, elle a dû augmenter sa fréquence. C’est une fille –même une femme devrais-je dire- bien, elle a un cœur immense… Oh Maria, je sais que c’est grâce à vous. Quant elle pleurait, c’est grâce à vous qu’elle séchait ses larmes, vous la confidente muette mais pas sourde… C’est pourquoi je suis là aujourd’hui, cherchant du réconfort dans vos yeux immobiles, comme j’ai tant de fois vu ma sœur le faire. Je ne sais pas si vous lisez en moi ou non, ma sœur avez pour habitude de tout vous expliquez al… Alors moi aussi, je vais tout vous expliquer. Depuis le début, au cas où vous n’auriez pas souvenir de moi, jeune enfant. Alors, voilà, ça commence…Je m’appelle Constantin Dmitrich Velonski. Je suis le plus jeune enfant de notre famille qui compta trois enfants : Alexandre Dmitrich, Catherine Dmitrivna et moi. Mon frère a quatorze ans de plus que moi et ma sœur, neuf. Nous n’étions pas dans le besoin dans ma famille, loin de là ! Mon grand-père avait su monter les échelons parmi la société sorcière de Russie, se révoltant contre les droits des sorciers brimés par le communisme du pays. Le temps d’une vie, il avait su se faire apprécier –lui et notre famille- des sang-purs, mais s’ils savaient qu’au fond, nous n’étions que des parvenus, qui avaient le sang pur depuis la mort du dernier Tsar. Finalement, tous les efforts de mon grand-père pour entrer dans le Monde servir peut, car mon père, Dmitri Illitch ne s’intéressait pas vraiment à cette pureté du sang et ce Monde qui s’était développé, l’adulant. Si mon grand-père, de son vivant, n’avait pas marié mon père, ce dernier aurait prit pour femme celle qu’il aimait, pas cette jolie fille avec qui il avait parfois ris, qu’il appréciait, mais dont son mariage avec avait été cruellement précipité ! Sans doute mon grand-père si pieux dans ses idéaux de la pureté du sang voulait être sûr que son fils engendrerait des enfants au sang pur… Personnellement, je n’y entends rien à ces histoires de sang, l’amour n’est pas plus important ? Enfin…Vous savez Maria, je dis « mon père », mais ça n’est pas vraiment lui…Je… Attendez, je vous raconterai ça dans l’ordre ! Je continue donc. Si mon père appréciait ma mère, Nadedja Milkhaïvna, ça n’était qu’au début, il l’aimait « bien » mais pas assez pour qu’elle soit sa femme, telle la définition en fut au mariage. Elle était un peu superficielle, accordant plus d’attention à ses vêtements et à ses amies qu’aux intérêts de mon…père. Lui, il travaillait dans l’administration, un haut poste à ce qu’il paraît –mais je ne m’y suis jamais intéressé-, et il aimait les livres de toutes sortes ! Les anciens récits religieux, les écrits au style avant-gardiste ou les classiques de la littérature moldue. Lui n’avait aucun mal avec les écrits ou les arts moldus. L’écriture, disait-il, était sans doute la seule chose pour laquelle les moldus nous dépassaient ! Et il n’avait pas tort. Il s’est toujours appliqué pour que je lise beaucoup, il l’avait sûrement fait avec ma sœur, et avant avec mon frère. Ceci étant, il était l’exact opposé de ma mère et c’est pourquoi ils se lassèrent très vite l’un de l’autre, après la naissance d’Alexandre. Elle sortait beaucoup, pendant que lui lisait…Elle vivait la nuit et lui le jour, si l’on peut dire. Ils ne se détestaient, pas, non ! Mais ils n’avaient rien à se dire… Au fond, ils étaient courtois entre eux. Cinq ans plus tard, ils eurent Catherine, ma mère avait alors vingt-six ans, et mon père trente-deux. Neuf ans plus tard, ils m’eurent, moi. Bien évidemment, je n’ai pas de souvenir de l’époque. Je crois que j’ai commencé à me forger mes souvenirs vers l’âge de quatre ans, quant ma nourrice tant aimée m’a quitté…Je ne me souviens de presque rien d’elle, juste qu’elle s’appelait Nicoletta et qu’elle était douce. On me l’a retiré parce que je la considérais comme ma mère… Mais qu’y pouvais-je Maria ? Elle m’apportait la tendresse d’une mère, ce que la mienne ne faisait que distraitement avant de partir à un dîner. Je ne lui en veux pas…Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu’elle était si loin de moi que je ne la considérait pas comme ma mère ? Comme une cuisinière maladroite qui n’avait pas à m’aimer. Je me souviens qu’à partir de là ma sœur, Catherine, fut très attentionnée envers moi quant elle était à la maison. Elle était beaucoup plus vieille que moi et avait l’âge d’aller à l’école, et je comptais les jours qui me séparaient d’elle. Ce fut elle qui m’initia au violoncelle, à l’âge de six ans. Au début c’était étrange, j’avais peur de cet homme de bois à moustache, qui semblait me crier dessus dès que je l’effleurais. Mais au fil des années, cet homme devint mon ami, comme si je l’avais apprivoisé. Oui, ma sœur fut très présente pour moi. Elle me racontait des histoires tous les soirs quant elle était là ; inventées, tirées d’un livre ou un peu des deux. Je me demande si j’étais alors son petit frère ou son fils imaginaire, comme beaucoup d’adolescentes rêvaient d’avoir. Mon frère quant à lui, je ne le voyais pas souvent ; il travaillait et était déjà marié. Sans le connaître, je l’aimais beaucoup, les liens du sang, il paraît. Mais lui… Oh, je ne sais pas, il mettait toujours une sorte de distance comme avec l’enfant d’un autre…Peut-être savait-il que…Oh oui, après, je vous détaillerais Maria. Enfin, il était aussi aimant que ma mère. Mon père, lui, s’évertua à me faire lire tout ce que je pouvais lire et jouer tout ce que je pouvais jouer. Voulait-il que je sois un petit lui ? Un reflet de son amour pour la littérature et les arts ? Peut-être inconsciemment, oui. Quand j’atteint mes onze ans, il me fallut rentre à Durmstrang. J’avais hâte et horriblement peur à la fois. Ma sœur avait peur aussi ; peur qu’avec mon physique d’androgyne, je ne m’intègre pas… Oh, c’est vrai qu’avec quelques atours, j’ai toujours pu prétendre être une femme ! Tout le monde a cru que ça passerait avec l’âge, mais, regardez moi Maria, un peu de maquillage et moi voilà femme fort gracieuse. Ceci étant, je ne sais plus exactement de quoi, moi, j’avais peur. Les peurs classiques des enfants je suppose. Durmstrang m’impressionna quand j’y entrai, je n’avais jamais une aussi forte concentration d’enfants de mon âge, moi qui avait été élevé seul ! Finalement, oui, comme s’y était attendu ma sœur, j’eus des brimades quant à mon physique. Mais je n’y pouvais rien. Et je ne me trouvais pas laid, j’étais beau, mais il était vrai que c’était une beauté plus féminine que masculine. Les années passèrent et les gens s’habituèrent, j’étais particulièrement populaire parmi les filles et je faisais partie de ce qu’on pouvait appeler « l’élite ». Ces gens au dessus des autres élèves grâce à leur argent ou leur personnalité. Je l’étais pour les deux raisons, moi. Je n’étais pas un élève très assidu, je passais mon temps à lire à la bibliothèque plutôt que de réviser mes contrôles et à jouer de la musique plutôt que de m’entraîner aux potions. On ne pouvait pas vraiment me blâmer, j’aimais des choses intelligentes. Il n’y avait que deux matières où j’étais plutôt doué, les enchantements et l’Histoire de la Magie. Je n’ai jamais redoublé, néanmoins, de nombreux élèves étaient nettement moins doués que moi. J’aimais beaucoup Durmstrang, vraiment. Peut-être était-ce le fait de me sentir avec des gens de mon âge ? Beaucoup de gens m’aimaient là-bas, et chez moi, seulement deux le manifestaient. J’eus mes premières relations amoureuses vers ma sixième année. Ne vous offusquez pas Maria, je me présente à vous, l’esprit dénudé. C’était avec un garçon du nom de Pierre. Oui, un garçon. Oh, vous savez Maria, on m’a dit que dans l’acte de l’amour il y avait de la souffrance, je l’ai constaté moi-même, et je ne pouvais me résoudre à faire du mal à une femme que j’aime, ça reviendrait à faire du mal à ma sœur. Pour ce qu’il en est des autres femmes, celles de passage, ça n’est pas pareil, je ne les aime pas. Enfin…J’aimais Pierre, je ne pouvais me passer de lui. Je faisais tout pour lui. C’est ainsi que j’acquis des mœurs aussi libertines. A la fin, il n’y avait plus de moments intimes avec lui, mais avec plusieurs autres personnes. Oh Maria, pardonnez moi, je ne peux renier qui je suis. Lorsqu’il quitta Durmstrang, il me quitta en même temps –il avait un an de plus que moi-. Au fond, je crois qu’il ne m’aimait pas, que je n’étais qu’un passe-temps comme ces autres qui nous accompagnaient dans l’amour. J’en suis resté effondré quelques mois. Mais ma sœur fut là, elle me voyait pleuré, et, je pense même qu’elle vous demandait à vous, Maria, d’éponger mon chagrin. Je finis mes études avec un niveau disons, correct. J’avais plusieurs choix de carrière, n’étant pas l’aîné, et n’ayant pas « l’honneur de famille » auquel ma mère tenait tant à garder –ce dont avait hérité mon frère, Alexandre Dmitrich. Mais je n’avais que la musique et la littérature en tête. Je passais mes journées à jouer encore et encore, jusqu’à ce que mes doigts soient rouges et durs de trop avoir appuyé sur les cordes et je passais mes nuits à lire ; du dernier roman sorcier à la philosophie grecque. J’ai lu la Bible aussi, mais je n’y ai vu que de la morale plutôt destinée à être inculquée aux jeunes enfants. L’atmosphère de la maison changea tout d’un coup –je vous ai dit que j’habitais St-Pétersbourg ?- après la mort de…Je n’ai pas voulu retenir son nom et à l’époque ça ne me semblait pas si important. C’était un homme du Monde, que ma mère aimait beaucoup vu l’état dans lequel elle était à sa mort. Ses sanglots résonnaient dans la maison…Un mois après je me suis dit que quelque chose n’allait pas. Ma sœur avait des regards fuyants lorsqu’elle venait me voir, je trouvais mon père seul, la tête entre ses mains et lorsque je lui demandais ce qu’il n’allait pas, il prenait un faux air en me disant qu’il était fatigué. J’avais dix-huit ans, j’avais passé l’âge des mensonges mais j’avais l’impression qu’ils envahissaient mon atmosphère. Un jour néanmoins, mon frère arriva à la demeure familiale. Il était comme d’habitude avec moi : des relations cordiales d’inconnus. J’étais énervé ce jour là, ma mère pleurait encore, ma sœur avait décidé de fuir la maison et j’avais surpris mon père, une fois de plus, la tête entre les mains. Je demandai à mon frère, si il était capable de m’expliquer la situation –en des termes plus crus, certes- et sa réponse me foudroya : « Tu n’avais pas encore compris de toi-même ? L’homme qui est mort était l’amant de notre mère. Et c’est aussi ton père. » Il m’avait dit cela sans aucune délicatesse, mais c’était peut-être tant mieux, je n’en aurais accepté aucune. J’avais envie de pleurer mais mes larmes refusaient de sortir, rester la colère. J’allais dans la chambre de ma mère, je ne sais pas pour quoi faire, elle la trouvai sur son lit, je n’avais rien à lui dire, je…Elle était presque une étrangère ! Aussi lointaine que l’amie d’une amie. Je la regardai juste dans les yeux, et ce qu’elle y vit la fit pleurer, elle avait comprit que je savais. En parcourant les couloirs de la grande demeure familiale, j’avais l’impression que tout était faux. Que les murs n’étaient plus les mêmes, que c’était la première fois que je voyais les tableaux… Oh j’avais envie de tout détruire ! J’étais heureux que ma sœur ne soit pas là, sinon, j’en suis sûre, je lui aurais fait du mal. Je trouvais mon père, et lorsqu’il vit mon état il comprit. Il essaya d’expliquer mais je criais, je criais que j’avais vécu dans le mensonge et que c’était inadmissible, que j’aurais du l’entendre de sa bouche que je n’étais qu’un bâtard !... Ah…Maria…J’aurais peut-être dû me tourner vers vous ce jour là. Dans ma colère néanmoins, j’étais incapable de reconnaître que mon p…mon père, enfin Dmitri Illitch, n’était pas mon père ! Cet homme qui m’avait transmis ses passions… Oh oui, je l’aimais. Comme j’aimais Nicoletta, mon ancienne nourrice, d’un amour usurpateur. Je ne pouvais plus penser, cette maison m’insupportait, je…Je fis mes bagages. Je pris quelques affaires dans un sac, un de mes livres préférés, mon violoncelle, et je partis. Où ? Je ne savais pas. Je partis vers l’Ouest, côtoyant une telle pauvreté que je n’en croyais pas mes yeux : dedans il n’y avait plus de question de sang pur, sang-mêlé, ni même de sorcier et de moldus, il n’y avait que le travail et la survie. Survivre, j’ai fait ça pendant un an, un peu moins, un peu plus, je ne sais pas, jusqu’à atterrir à Londres. Ma colère s’était apaisée avec le temps, je ne vivais rien que pour moi, j’étais seul avec ce chien que j’avais adopté, Héméra, et j’étais heureux avec ma musique. J’ai beaucoup aimé Londres, voilà peut-être pourquoi j’y suis resté. J’ai l’impression que le dernier évènement en Russie n’a pas existé, je suis toujours Constantin Dmitrich Velonski, pas ce bâtard qui a quitté St-Pétersbourg. A Londres, j’ai trouvé des amis sur le chemin de Traverse, qui m’ont appris la langue anglaise et des visages souriants au son de mon violoncelle. Je suis heureux, Maria. Mais si je suis venue, c’est parce que j’ai vu ma sœur ce matin. Je ne sais pas si elle m’a retrouvée parce qu’elle me cherchait ou par hasard. Je suis tombée en pleurant dans ses bras, ma belle Catherine maintenant mère. Je n’ai pas voulu rentrer en Russie, Londres et ses rues sont maintenant ma maison, mais elle a insisté pour me verser de l’argent –beaucoup trop !- tout les mois pour que je puisse me loger. Je ne pense pas que je le ferai. J’aime trop vivre au jour le jour et dormir dans des bras différents chaque soir. Je suis heureux Maria, peut-être simplement parce que je refuse de croire au dernier évènement qui me retira mon père, même si c’est lui qui m’a amené ici. Je ne crois pas que je respecte les principes qui tu as défendu, mais je ne puis faire contre ma nature. Je voulais te dire tout cela, car la visite de ma sœur m’a changé, même si elle ne fut que trop courte. Je suis si heureux… Maria, je te chanterai. »
Ϟ Mon Sortilège Préféré : Le sortilège d'Allégresse dont il a pourvu son violoncelle. Ainsi les gens sont heureux quand ils entendent ses cordes émettre leur singulière sonorité.
Ϟ Mes Epic Wins : La découverte de son violoncelle, le fait qu’il ait passé son adolescence à lire et à travailler ses passions, sa vie de libertin, sa vie de marginal. Ϟ Mes Epic Fails : Apprendre qu’il n’était pas le fils de celui qu’il appelait « père ». Quoique, cela lui a permis d’être où il en est. Ϟ J'aime... La nuit, la musique, la pluie, la poésie, l'alcool, fumer, Londres, la Russie de ses rêves, la littérature grecque, les choses anciennes, sa chienne, la danse, le théâtre, les artistes, les hommes, les femmes qu'il ne connait pas..."Les lieux où il n'est pas, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages qui sont les emblèmes de leur folie."(Baudelaire.) Ϟ Je Déteste... Les grosses chaleurs, les fortes odeurs, être obligé à quelque chose, être réprimandé, être malade, les personnes insensibles à l'art. Ϟ Il était une fois... Et une histoire de sa sœur commence, au chaud dans ses couvertures, il est à nouveaux ce garconnet d’à peine sept ans. Ϟ Le conte des trois frères? Ah ce conte...N'est-il pas plus beau d'apprendre des légendes réelles aux enfants, plutôt que de les laisser miroiter dans ces histoires niaises qui ne les mènent à rien ? Constantin l'aime parce qu'il est réel, bien qu'il reste pronfondément septique quant au style d'écriture. Il ne croit pas que ce soit vraiment la mort qui ait donné ces objets aux trois frères, seulement que ce conte est joliment raconté, pour embellir ce qui ne l'était peut-être pas. Il l'a imaginé, parcourant les cordes graves de son violoncelle, devenant de plus en plus lent vers la fin, jusqu'à finir sur une note aigüe, intrigante. Quant à ce qu'il a provoqué : il est satisfait que cette baguettes et cette pierre aient disparu. Elles accomplissaient des choses qui relevaient du divin, pas de l'humain, et ça, c'était mauvais. Ϟ Que faisiez vous dans la nuit du 24 au 25 mai dernier? Jouais-je de la musique ? Ou dormais-je dans les bras d’une intrigante ? Je ne sais plus, mais rien qui puisse vraiment vous intéresser.
◢ Et vous vous en pensez quoi? *Il y eut un silence...Et il continua* Heuuum... ._. ◢ Pseudo : Stellou, c'est très bien. ◢ Age : J'suis jeune u_u. ◢ Epic Wins / Epic Fails : Question wins, ma vie ? ◢ Ce que vous pensez du forum : Ce bleu/vert est ma couleur préférééééée *Q* Et c'est très intéressant de penser aux adultes de l'univers d'Hp, les ado's sont trop limités. ◢ Ce que vous aimeriez voir dans les évènements à venir sur King's Cross : Ce que vous avez prévu. ◢ Autre chose ? Je n'pense pas ._. |
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Dernière édition par Constantin D. Velonski le Sam 1 Sep - 15:03, édité 10 fois |
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