LAEL JEROME ORIDOR

◢ âge : vingt sept ans. ◢ date et lieu de naissance : vingt et un septembre mille neuf cent quatre vingt cinq à Édimbourg, Écosse. ◢ état civil : fiancé à Candice Johnson. ◢ numéro de coffre Gringott's : coffre n°789. ◢ signe(s) particulier(s): pas vraiment. Laël est le sorcier lambda, bien qu'il soit assez facile de le reconnaitre dans une foule puisqu'il sourit presque tout le temps. ◢ baguette magique : trente et un centimètres, bois d'aubépine et crin de licorne, très souple. ◢ familier : Perceval, dit « Perry » est une petite chouette effraie naine mâle, très peureuse mais parfaite pour livrer du courrier urgent. ◢ poudlard : serdaigle, sans aucune hésitation de la part du choixpeau : calme, réfléchi et plongé dans ses livres la plupart du temps, Laël était du genre premier de la classe. Sauf que les gens l'aimaient bien. ◢ profession : après avoir entamé des études d'aurors, il se rend vite compte qu'il passe à côté de sa vraie vocation : la cuisine, et plus exactement la pâtisserie. Après quelques galères, il est donc gérant de sa propre boutique, pâtissier en chef. ◢ effets personnels: sa pâtisserie sur le chemin de traverse, une chouette, sa fiancée. Rien d'extraordinaire.

CURRICULUM VITAE

Ϟ Ma famille, mes parents: Eileen Xavier, mariée Oridor (mère) -Teárlach Oridor (oncle paternel) -Clyde Oridor(père). Laël n'a jamais connu son père autrement que par des lettres car celui ci est détenu à Azkaban depuis la naissance du pâtissier. La raison ? Personne n'a jamais voulu lui dire. Plus jeune, Laël a beaucoup souffert de cette absence paternelle alors qu'il habitait en France, avec pour seule attache une mère sur-protectrice et toujours un peu triste. Vers ses huit ans, il déménage chez un oncle paternel avec sa mère, Teárlach, qui tient une auberge pour sorcier en Écosse. Ce dernier détint dans le cœur du jeune homme la place du père et lui a beaucoup enseigné et donné, notamment une certaine passion pour les fourneau. A part ses grands-parents paternelle, Laël ne connait aucun autre membre de sa famille, sa mère semblant être née dans une rose, sans aucun parent.
Ϟ Mon premier mot : aussi étonnant cela puisse paraitre, Laël a mis du temps avant de sortir un mot distinct. Enfant très éveillé, vite debout et qui rigolait de chacune de ses nouvelles découvertes, aucun mot ne venait de sa petite bouche. Et puis un jour, la bouche pleine de son goûter, titubant sur ses deux petites jambes, il a pointé le ciel du doigt en criant le mot "LICORNE" à plein poumons, sans aucune raison apparente. Ce fut le début de sa carrière de pipelette.
Ϟ A Poudlard... pour le petit aigle, Poudlard a été une vraie école de vie. Sortir de son petit cocon familiale pour atterrir au milieu d'autant de gens l'a d'abord beaucoup chamboulé, lui d'habitude si seul. Mais la solitude est quelque chose qu'il a très vite oublié : des amis, il en a eu des centaines, très apprécié pour sa bonne humeur et souvent protégé pour sa petite bouille d'ange, il n'a jamais été prit à partie, au contraire. Malgré le nombre d'heures qu'il passait soit à la bibliothèque, soit à flâner près de la cuisine, il avait toujours du temps pour les autres et une petite blague à placer au fil de la discussion. Il garde de Poudlard beaucoup de bons souvenirs et laisse les mauvais de côtés.
Ϟ Mon Epouvantard et mon Patronus... son épouvantard est un grand homme sombre aux yeux brillants, un peu comme la représentation d'un esprit dans les série B, alors que son patronus est en lui même assez drôle, provoquant généralement des rires après son passage : c'est un veau, plutôt corpulent, qui gambade et rue en cercle autour de son créateur. Toute langue dehors, il laisse derrière lui ce qu'on devine être des petits postillons énorme, mais à peine s'en rend-t-on compte qu'il est déjà parti promener son gras ailleurs.
Ϟ Ma Pensine :
25 septembre 2002 (18 ans) :

Ma très chère Candice,

Je trouve enfin le courage de t'écrire. Trois mois ont passés depuis la fin de l'année scolaire et j'ai entamé mes études d'aurores et je dois t'avouer que ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Même si tout le monde m'aime bien ici, je sais que ne suis pas à ma place, comme si je passais à côté de quelque chose. Ou peut-être est-ce le fait que tu ai disparu sans rien me dire ? J'ai beaucoup aimé le baiser furtif que tu m'as donné avant de disparaître. Je ne savais pas comment te le dire, tu sais comme je suis maladroit. Je t'ai fais tes cookies préférés, avec les grosses pépites de chocolats.

Ton papatissier, Lala.

15 juin 2003 (18 ans)

Laël s'arrêta devant la grande porte du château écossais qui l'avait vu grandir quelques instants, sans oser toquer. Sa valise dans une main, sa petite chouette sur l'épaule, il resta de marbre quelque instant, sans se décider. Il ne voulait pas infliger ça à sa petite maman. Lui dire qu'il arrêtait les études. Il était si doué pour ça ! Apprendre, il aimait tellement ça ! Mais pourtant, il était là, devant la porte de sa maison, ayant quitté l'école d'aurore avant les examens de première année. Ce n'était pas les notes qui posaient problèmes, elles n'étaient pas exceptionnelles mais dans la moyenne, non, c'était autre chose. La motivation, l'envie, la passion pour ce qu'il faisait. Il n'aimait pas le fait d'être un aurore. C'était pourtant le seul plan de carrière qu'il avait toujours prévu, il s'en vantait chaque fois devant ses camarades : « moi, plus tard, je serais aurore ! » Eh bien non. Tant pis. Soudain, la porte s'ouvrir dans un grand fracas, laissant apparaître un vieil homme aux cheveux laiteux en bataille, qui ressemblait plus à un savant fou d'un film moldu qu'un vrai sorcier. Teárlach semblait aussi surpris que Laël d'avoir quelqu'un en face de lui, le visage du vieil homme se durcissant « Qu'est-ce que tu fais la ? » il posa les yeux sur la valise de l'aigle. « Eileen ! » cria-t-il avant de partir en marmonnant vers l'entrée du parc, sûrement pour attendre des clients. Il avait toujours été comme ça, mais la vieillesse ne l'arrangeait pas. Laël rentra en refermant doucement la porte, tout en voyant sa mère arriver en courant, alarmé par le cri du vieil homme. Elle se stoppa net quand elle aperçue son fils. « Coucou maman ! » dit l'aigle d'une voix guillerette. Sa mère croisa les bras, d'un air furieux. Elle attendait sûrement des explications. « J'ai décidé d'arrêter mes études. » dit-il en baissant les yeux. « Je n'aime pas ça. Je ne veux plus être aurore. » La déception se lisait dans les yeux de sa mère et cela fit un trou dans le cœur de l'aigle. « Mais, ne t'inquiètes pas ! Je vais faire autre chose ! Je vais devenir pâtissier ! » Un grand sourire illumina son visage, mais sa mère resta de marbre. Elle se tourna les talons et retourna doucement de là où elle venait, sans un mot. L'aigle sentit alors une tape affective sur son épaule. « Allez mon petit, je le savais bien que tu n'aimerais pas être un aurore. Tu es trop gentil pour réussir à arrêter quelqu'un. » dit son oncle tout en prenant la valise de l'aigle. « Tu n'auras qu'à te faire la main dans les cuisines, notre chef est encore parti on ne sais où. » puis, avec un air renfrogné, il commença encore à marmonner tout en se dirigeant vers la chambre de l'aigle, sans doute pour la lui préparer.

9 juillet 2004 (19 ans) – 25 mars 2010 (25 ans)

Après une année passée en France pour devenir un vrai pâtissier, Laël repose ses valises au château écossais. Pendant quelque temps cuisinier payé trois fois rien pour son oncle, il commence à fréquenter assidument Candice dont il est éperdument amoureux. Après avoir assez économisé, il quitte le foyer familial pour s'installer à Londres, où il trouve un petit boulot dans une pâtisserie moldu, puis sorcière, mais rien de très valorisant. Puis, un jour, la chance lui sourit et il trouve un local sur le chemin de traverse qu'on lui vend pour assez peu, l'ancien propriétaire s'étant pendu dans l'arrière boutique. Le malheur des un pouvait donc faire le bonheur des autres. Maintenant installé avec son amoureuse aux cheveux roses, Laël passe jour et nuit à mettre en place sa future boutique et à confectionner des petites sucreries innovantes en vue de l'ouverture. Au bout de plusieurs mois de travaux éreintants et assez couteux – heureusement pour l'aigle, il a un oncle qui ne vit que pour l'aider – la petite boutique finit par ouvrir au mois de mars, faisant tout le bonheur du petit aigle. Ne restait plus qu'à trouver des clients !

6 octobre 2011 (26 ans)

Il est sept heures et demie pétantes quand Laël ouvre la devanture de sa pâtisserie alors que le chemin de traverse se réveille doucement, une agitation timide commençant à se faire entendre. Déjà quelques personnes sur le chemin de leur travail semblait attendre impatiemment que la grille ne se lève pour attraper leur déjeuner avant de s'enfuir remplir de la paperasse. Tout en donnant les en cas habituels à ses clients, l'aigle lâcha un grand sourire. C'était bien comme cela qu'il était heureux. Le matin, quelques fonctionnaires qui n'avaient pas eu le temps de déjeuner, le soir ceux qui n'avaient pas pris la peine de s'arrêter pour manger à midi et, dans la journée, beaucoup d'enfants entrainant de forces leurs parents, attirés par la vitrine remplie appétissantes sucreries. Même s'il ne roulait pas sur l'or, Laël s'était bien renflouer grâce à son commerce, il faut dire qu'avec tout l'amour qu'il mettait à faire ses gâteaux, mais aussi à servir ses clients, il s'était vite fait une petite réputation à Londres. Pas grand-chose, certes, mais la Pâtisserie n'était jamais vide, il y avait toujours un gourmand qui occupait une table, lisant son journal en mâchouillant allègrement un gâteau ou une sucrerie. Même sa mère, qui lui en voulait d'avoir arrêté ses études, venait parfois lui passer commande. Elle qui, pendant les quelques années de galères du pâtissier, se tuait à lui dire qu'il fallait qu'il reprenne ses études. Tout allait bien dans la vie de l'aigle, il se contentait de ce qu'il avait et en était très heureux, il semblait bien que rien ne pouvait entacher sa bonne humeur, qu'il était prête à distribuer à tout Londres avec un peu de sucre glace.

Ϟ Mon Sortilège Préféré : même s'il utilise beaucoup de sort pour cuisiner, son sort préféré reste néanmoins - et de loin - celui de Failamalle, il évite ainsi de perdre trop de temps à tout ranger de lui même.
Ϟ Mes Epic Wins : e dont Laël est le plus fier, c'est sans doute lui-même. N'y voyez là rien de narcissique, mais Laël est tout simplement heureux de sa situation, après quelques années à patauger pour s'en sortir, il prend enfin sa vie en mains et tout lui sourit.
Ϟ Mes Epic Fails : à Poudlard, Laël aimait bien se déguiser en énorme aigle pour soutenir son équipe de quidditch. Cependant, la première fois qu'il est arrivé ainsi vêtu, il n'a pas réussi à passer la porte et y est rester coincé dix bonne minutes sous les yeux de toute un stade hilare. Ça ne l'a pas empêché de remettre le costume.
Ϟ J'aime... n'attendez pas de Laël une réponse viril comme par exemple « les filles de playwitch » ou même « une bonne partie de jambes en l'air », ce n'est pas vraiment son genre. Il est plutôt « plaisirs simple » : son journal le matin avec un bon petit déjeuner mais surtout, Candice et ses cheveux roses.
Ϟ Je Déteste... il est très dur de faire avouer à Laël qu'il déteste quelque chose. Quand quelque chose échoue, il ré-essaye constamment pour arriver à un bon résultat, avec n'importe quoi, n'importe qui, il veut se satisfaire de tout, ne jamais être déçue. C'est donc tout simplement l'échec qu'il déteste, échouer étant une des seules choses qui arrivent à lui enlever son sourire, parfois à le faire pleurer, plus rare encore, l'énerver.
Ϟ Il était une fois... « Chouette, une histoire ! »
Ϟ Le conte des trois frères? c'est une histoire que sa mère aimait beaucoup lui raconter, elle a donc bercé son enfance. Tout petit, Laël aimait bien mettre en scène les histoires que sa mère lui racontait et particulièrement celle-ci, et force est de constater que de tels contes inculquent certaines valeurs aux enfants. Cependant, le fait qu'Harry Potter ait pu détruire une baguette aussi puissante ne donne ni chaud ni froid à Lael : après tout la sienne lui convient très bien. Et les contes ne sont que des histoires que les enfants finissent par oublier.
Ϟ Que faisiez vous dans la nuit du 24 au 25 mai dernier? Une partie de jambes en l'air avec Candice. Il faut bien se détendre quelque fois !

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