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It's true, I know you better than you do.

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Luke Midnight
PROFESSEUR DE METAMORPHOSES.



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MessageSujet: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeJeu 6 Sep - 13:55

    Il n'avait pas pour habitude d'obéir aux ordres à la lettre et c'était sans doute pour ça qu'il ne prenait pas du grade comme cette petite godiche de Joleene. Quand il pensait qu'il lui avait fait ouvrir en grand les portes de la Veuve Noire, un peu pour se faire mousser au départ, il fallait bien le reconnaître, et, qu'à force de jouer les lèches-bottes empressées elle était parvenue à se hisser plus haut que lui, il en était malade. La vie était injuste ; le simple fait de s'appeler Midnight aurait du suffire à lui offrir une place d'honneur au sein de la hiérarchie mais non, on le jugeait trop instable, trop impulsif et capricieux. Ce n'était sans doute pas faux mais il n'avait pas l'intention de se montrer objectif et de le reconnaître. Aussi, quand on lui avait confié la mission de mettre hors d'état de nuire Kaprice Harlington, il avait esquissé une moue ennuyée ; après tout, il aimait bien la jeune femme et, même si elle avait tendance à fourrer son joli petit nez partout, ce n'était pas une raison pour être aussi expéditif. Toutefois, on exigeait de lui qu'il se plie aux ordres à la lettre, un manquement qu'on lui avait toujours reproché et qui, prétendait-on, était la principale raison de sa stagnation dans la hiérarchie. O'Sullivan, elle, avait toujours fait ce qu'on lui demandait, c'était une valeur sûre, etc., etc. A vomir toutes les louanges qu'on lui chantait à cette petite intrigante. Il avait beau faire son possible pour foutre en l'air de la façon la plus discrète toutes les missions confiées et supervisées par l'ancienne Poufsouffle, elle gardait ses prérogatives de baron. Tout ça parce que lui n'était pas un bon petit soldat. D'ailleurs, il n'avait pas vraiment saisi ce qu'on attendait de lui. Neutraliser, ça voulait dire tant et si peu à la fois. Voulait-on qu'il la tue ou simplement qu'il lui fasse peur en la blessant ou en la menaçant ? Il l’ignorait et imaginait qu'on laissait cela à sa libre appréciation. Peut-être qu'il devait juste la légumiser, pour la rendre inopérationnelle , comme on l'avait fait avec sa mère ? A cette pensée, son visage s'assombrit, ses prunelles gris clair prenant une teinte plus foncée.

    Appuyé au réverbère situé juste devant l'entrée du Ministère, enveloppé dans sa cape noire qui le protégeait du crachin naissant, Luke attendait la sortie de Kaprice. Elle finissait plus tard que la plupart de ses collègues et, s'il le savait, ce n'était pas parce qu'il l'avait espionnée, mais parce qu'il la connaissait suffisamment pour s'en douter. A une certaine époque, ils étaient même sortis ensemble pour rendre jaloux il ne savait plus quel abruti qui l'avait larguée. Comme si on pouvait laisser tomber une fille comme elle sans s'en mordre les doigts. Pour une Gryffondor, son tempérament avait toujours plu à Luke, sans doute parce qu'il y avait en elle quelque chose qui le touchait, sans qu'il put dire pourquoi. Longtemps, il avait cru que c'était de l'amitié pour finalement se dire que c'était peut-être de l'amour avant de décider qu'il ne savait pas quel était ce sentiment mais qu'il le savait présent, malgré tout. Il en était même venu à regretter, un certain moment, de ne pas avoir conclu avec la jeune fille et de l'avoir laisser s'en aller. Peut-être que s'il n'avait pas cette impression d'inachevé, il ne serait pas aussi confus à son encontre. La sortie de la jeune fille du Ministère acheva de l'extirper de ses souvenirs de jeunesse et, après avoir compté jusqu'à trente, il lui emboîte le pas, telle une ombre silencieuse, comme il sait si bien le faire, lui qui a toujours su se mouver dans les coins obscurs pour déterrer les secrets des autres. Il n'y a que les secrets des Midnight qui lui échappent ; nul n'est prophète en son pays dit-on. Il la laisse marcher sur quelques mètres, attendant le moment idéal, l'opportunité parfaite pour attaquer sans être vu et, quand enfin se présente une ruelle sombre, il accélère le pas, attrape la jeune femme par le coude et l'envoie valser dans la venelle à l'abri des regards, à l'abri du jour lui-même. Il reste dans la pénombre, le visage dissimulé par l'ombre des hautes habitations et tend sa baguette vers elle, menaçant visiblement. Ses prunelles acier la détaillent, elle, ses longs cheveux noirs et ses yeux bleu gris, d'une couleur étrangement proche de la sienne, sa peau d'albâtre, le sourire qu'il lui connait si bien. Ses doigts se referment avec davantage de conviction sur sa baguette, tentant de masquer leur hésitation, leur gêne. Un sort, un simple petit sort, la formule adéquate et tout sera fini. On le considèrera mieux au sein de l'organisation, on lui confiera des responsabilités, il ne sera plus le larbin d'un autre. Tout ce qu'il désire est au bout de ses lèvres, il le sait, alors pourquoi ces foutus mots ne veulent pas sortir ? Il gronde à mi-voix, frustré de sa propre impuissance, muselé par sa propre conscience quand il jure pourtant à tous qu'il n'en a aucune. Il avance d'un pas, son visage entrant enfin dans la lumière pour qu'elle reconnaisse à mesure qu'il abaisse sa baguette, un air boudeur sur le visage. « Décidément, Harlington, tu me feras vraiment chier jusqu'au bout... » Tant pis pour les honneurs, il allait encore se prendre un savon, ça c'était sûr.
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Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeSam 8 Sep - 9:57

C'était de la folie, au Ministère. Les deux bureaux des services d'ordre étaient en ébullition. Des notes volaient en tous sens et il n'était pas rare de voir un grand ponte descendre jusque chez eux pour demander comment avançaient l'enquête. La réponse : comme ils le pouvaient. Et pour l'instant, ce n'était pas facile. Travailler alors que l'ordre public était menacé, faire avec la panique qui se répandait en ville était difficile, il fallait jongler, se faufiler, et il n'y avait pas assez de temps pour ça. Depuis l'attaque des dragons, la violence avait pris une nouvelle ampleur. Et très franchement, même si elle essayait de garder la tête froide, Kaprice commençait à péter les plombs. Elle était jeune, et malgré les missions réalisées avec brio, elle restait une novice, et elle en était consciente. Elle faisait ce qu'elle pouvait, mais ce n'était jamais suffisant, et cela la frustrait grandement. Cela, entre autres choses, mais elle s'évertuait à ne pas y penser. Se noyer dans le travail lui faisait le plus grand bien, même si elle en ressortait complètement lessivée, se contentant de s'effondrer en rentrant, Pevy venant se blottir contre elle alors qu'elle sombrait dans un sommeil sans rêves, mais réparateur. Toutes ses journées se ressemblaient, et elle aurait dû s'en méfier. La routine était une chose dangereuse. Mais, stupidement, elle se croyait à l'abri. Généralement, s'en prendre à ses agents étaient particulièrement suicidaire et peu s'y risquaient. Comme si porter une plaque la rendait invincible. C'était du grand n'importe quoi, et elle n'allait pas tarder à le découvrir. Mais pour l'instant, elle sortait du Ministère, après une nouvelle journée à se battre. Et elle n'en pouvait plus. Remontant le col de sa veste, elle partit à pas vifs vers chez elle. Elle aurait pu transplaner, mais elle avait besoin d'air frais avant de s'enfermer de nouveau. Paupières mi-closes, elle avançait, donc, mains dans les poches, cheveux au vent. Respirant.

Trop fort pour entendre les pas silencieux derrière elle. Trop perturbée pour avoir repéré cette silhouette encapuchonnée qui la suivait, pas à pas. Ce ne fut que quand il fut trop tard que tout lui revint, enterré dans un coin de son inconscient. Quand la main se posa sur elle, elle entendit les pas accélérés, à retardement. Elle tenta de sortir sa baguette, mais vola, et se prit violemment le mur. Sa tête cogna contre les briques et elle sentit un goût ferreux dans sa bouche. Merde. Sa vision était floue, mais bientôt, elle put distinguer clairement la baguette sous son nez. La sienne était à moitié sortie de sa poche. Elle leva les mains, sentant son coeur s'arrêter. Non. Était-ce ainsi qu'elle allait finir ? Assassinée dans une ruelle sombre par un inconnu, juste parce qu'elle avait fait la connerie de baisser sa garde deux secondes ? Quelques minutes d'inattention. Pour sa fin. Elle chercha une phrase, quelque chose à dire, pour ne pas mourir comme elle était née, de façon anonyme, mais rien ne vint. A part un léger sourire frondeur sur ses lèvres. Elle ne supplierait pas. Elle ne pleurerait pas. Elle crèverait debout. Pas l'arme à la main, elle venait de rouler sur les pavés, mais ce serait tout comme. Tuée par un membre de cette organisation secrète. Morte pour la nation. Quelque part. Quelle connerie. Y aurait-il des gens pour la pleurer, à son enterrement ? Putain, elle ne voyait pas sa vie défiler devant elle, mais elle avait plein de temps pour penser. Trop de temps. Elle reporta son attention sur la personne en face d'elle, qui semblait hésiter. Un grognement lui échappa, et, surprise, elle vit la personne baisser sa baguette, et avancer, pour qu'elle le voit. Et … Décidément, Harlington, tu me feras vraiment chier jusqu'au bout... La gifle partit avant même qu'elle ne puisse y réfléchir. MIDNIGHT ! Luke, c'était Luke qui venait d'essayer de la tuer. Pour le coup, là, ouais, elle en aurait pleuré. Elle le repoussa à deux mains pour ramasser sa baguette. Elle y avait cru, qu'elle allait y passer. Récupérant son arme, elle la pointa vers lui : J'peux savoir à quoi tu joues ? Elle tremblait. C'était quoi, ce délire ? Elle essayait de calmer les battements de son coeur, mais c'était plus facile à dire qu'à faire : Qui t'envoie ? Et me dis pas que c'était juste ta manière de me dire bonjour. Elle n'était pas conne à ce point.
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Luke Midnight
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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeMar 18 Sep - 21:18

    « Décidément, Harlington, tu me feras vraiment chier jusqu'au bout... » « Midnight ! »Il retient un grondement lorsqu'elle le gifle et esquisse une grimace d'embarras ; bon, certes, il l'a sans doute un peu méritée celle-là. Menacer Kaprice et montrer ensuite son visage sans la tuer, c'était risqué, mais s'il s'était enfui en la plantant là, elle l'aurait sans doute poursuivi, la première stupeur passée et aurait-ce été mieux ? Elle le repousse, ramasse sa baguette qu'elle avait laissée tomber sans qu'il fasse rien pour l'en empêcher et la pointe sur lui. En signe de bonne volonté, il lève les mains, pour l'apaiser. « J'peux savoir à quoi tu joues ? » Il hausse les épaules, désinvolte. Elle se met dans de ces états pour une si petite frayeur ! Il n'a même pas lancé le moindre sort ; pour une Auror, elle en fait un peu trop, estime-t-il, mais il garde ses réflexions désobligeantes pour lui, se contentant d'un sourire moqueur, comme quelqu'un qui aurait fait une bonne blague et qui en serait particulièrement fier. « Qui t'envoie ? Et me dis pas que c'était juste ta manière de me dire bonjour. » Ses prunelles grises descendent sur les doigts serrés de la jeune femme et il perçoit bien le tremblement de ses membres ; vraiment il a du lui faire peur. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il s'en veut mais il n'a pas vraiment l'habitude de voir Kaprice dans un tel état de stress. « J'peux baisser les bras ? Promis, j'essaie plus de te tuer ! » Il n'attend pas la réponse et abaisse les mains, en profitant pour ranger sa baguette à sa place, bien scotchée sur son avant bras. Kaprice ne l'attaquera pas, il en est intimement convaincu, sinon elle l'aurait déjà fait pas vrai ? « M'en veux pas, Kaprice. J'ai jamais été un enfant de chœur, tu sais bien. » Il a un petit rire moqueur. « Et je ne peux pas te dire qui m'envoie, sinon il faudrait que je tue ensuite. » Il a un de ces sourires resplendissants qui agacent bien souvent. « Sans mauvais jeu de mots, bien entendu. »

    Son sourire s'estompe doucement, à mesure qu'il reprend son sérieux. Il blague peut-être mais il a bien failli la tuer, quoiqu'il en dise, et, si elle n'avait pas eu l'idée de se retourner et de lui faire face, il l'aurait sans doute occis sans la moindre hésitation. Il aurait fini par le regretter bien sûr et il aurait eu une semaine entière de remords au moins mais il aurait enfin pu damer quelques pions à Joleene. C'était quelque chose dans ses yeux, toutefois, qui l'avait arrêté et il ne saisissait pas totalement ; il ne l'aurait fait pour aucun de ses amis et Kaprice était à peine plus que cela alors pourquoi ? Il était bien incapable de le dire mais il éprouvait soudain le besoin de la protéger des autres, des autres qui allaient venir après lui. « Je sais que c'est ton job de fourrer ton joli nez partout mais tu devrais te méfier, il y a des gens à qui ça ne plait pas. Mais alors, pas du tout. » Il tend la main et d'un geste doux lui fait baisser sa baguette, se fendant d'un sourire rassurant pour achever de lui montrer qu'elle n'avait plus rien à craindre de lui. Qu'elle le traite de girouette si elle voulait mais au moins elle était toujours en vie. Un regard circulaire et il esquisse une moue ennuyée. « D'expérience, on ne me fait pas vraiment confiance alors je ne serais pas étonné qu'ils aient envoyé quelqu'un d'autre. Au cas où. » Et ils n'avaient vraisemblablement pas eu tort. « Tu ne peux pas rentrer chez toi, c'est trop risqué. » Il réfléchit de longues secondes, avant de lâcher à brûle-pourpoint. « Viens dormir chez moi, personne ne pensera à venir te chercher au manoir. » Il lui tend la main, face vers le haut, après un dernier regard aux alentours, méfiant. « Mh ? » Il attend, patiemment, ou presque.
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Kaprice Harlington
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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeDim 23 Sep - 11:23

Luke. venait. d'essayer. de. la. tuer. L'information était brûlante et elle se sentait comme marquée au fer rouge par le simple regard qu'il lui avait lancé quand il avait voulu passer à l'action. Putain, mais pourquoi ? Mourir de sa main à lui, en plus ?! Mais ce monde ne tournait plus rond depuis bien longtemps ! C'était du grand n'importe quoi ! Ils étaient amis, enfin tout du moins l'avait-elle cru, mais elle s'était sans doute lourdement trompée. Elle savait très bien qu'il trempait dans des affaires louches, ça avait été l'une des raisons qui avait fait qu'elle n'avait pas été reçue chez les Aurors, mais ils avaient toujours réussi à mettre le « professionnel » de côté. Alors pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, qui ? J'peux baisser les bras ? Promis, j'essaie plus de te tuer ! Elle le regarda faire, encore sur ses gardes, vraiment nerveuse et au bord des larmes. Elle y avait cru, elle avait pensé qu'elle vivait ses derniers instants.M'en veux pas, Kaprice. J'ai jamais été un enfant de chœur, tu sais bien. Et je ne peux pas te dire qui m'envoie, sinon il faudrait que je tue ensuite. Sans mauvais jeu de mots, bien entendu. Va te faire foutre, Midnight. Elle ne put lui répondre autre chose. Alors il faisait partie de cette putain d'organisation. Gé-nial. Son visage s'était fermé alors qu'elle se sentait sombrer. C'était merveilleux. Qu'est-ce qui n'allait pas dans sa putain de vie, au juste ? Elle le fusilla du regard jusqu'à ce qu'il perde son sourire de con, qui lui donnait envie de le gifler. Elle ne voyait pas en quoi c'était drôle, qu'il ait même juste envie de le faire. Elle ne l'avait jamais arrêté pour quoi que ce soit alors qu'elle en aurait eu l'occasion à plusieurs reprises. Trop bonne, trop conne, une fois de plus, mais c'était l'histoire de sa vie, que voulez-vous. Je sais que c'est ton job de fourrer ton joli nez partout mais tu devrais te méfier, il y a des gens à qui ça ne plait pas. Mais alors, pas du tout. Je sais bien. Mais je ne pensais pas te compter à leur nombre. Un point positif : cela voulait dire qu'elle faisait du bon travail et qu'elle commençait à en inquiéter certains. C'était flatteur, mais elle aurait préféré des félicitations de son chef.

Elle lui laissa baisser sa baguette sans opposer de résistance, trop démontée pour l'instant pour être réellement agressive. D'expérience, on ne me fait pas vraiment confiance alors je ne serais pas étonné qu'ils aient envoyé quelqu'un d'autre. Au cas où. Quoi ? Il y en avait d'autres ? Elle aurait bien lancé une blague sur le fait qu'il n'était peut-être pas tant aux commandes que ça, mais elle n'était pas vraiment d'humeur. Elle avait peur, pour l'instant. Parce que si leur relation avait finalement rattrapé Luke pour l'empêcher de commettre l'irréparable, ce ne serait pas le cas des suivants. Tu ne peux pas rentrer chez toi, c'est trop risqué. Chez elle … La vision de son appartement, de son petit chaton la prit et elle frémit. Ils savaient où elle habitait. Elle allait devoir prendre des mesures drastiques de protection. Viens dormir chez moi, personne ne pensera à venir te chercher au manoir. Elle considéra sa main un moment, complètement perdue. Mh ? Oui … oui. D'accord. Elle ferma les yeux. Il va falloir que je trouve comment me protéger, et protéger mon appartement. Et elle entendait effectivement magie noire. Elle allait lui demander de l'aide, par réflexe, mais se dit que ce n'était sans doute pas une bonne idée. Elle finit par prendre sa main, sans lâcher sa baguette. Encore un coup comme ça, Luke, et c'est moi qui te tue. Quoi, il fallait bien qu'elle tente, même un minimum, de faire bonne figure.
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Luke Midnight
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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeDim 4 Nov - 14:48

    « Mh ? » La main tendue vers elle, il n'attend qu'un signe d'assentiment de sa part. Girouette, Luke ? Peut-être. Mais il ne réfléchit pas, comme souvent, et fonce tête baissée dans le tas avant de se rendre compte qu'au final, tout ça n'était sans doute pas une bonne idée. Et cette lueur panique dans les yeux de Kaprice, ça n'était vraiment pas une bonne idée. « Oui… oui. D'accord. Il va falloir que je trouve comment me protéger, et protéger mon appartement. » Comment elle peut lui faire encore confiance alors qu'il vient de tenter de la tuer, il l'ignore, mais c'est sans doute ce qui lui plait tant chez elle, cette force de caractère, cette habilité à rebondir malgré les épreuves. Ses doigts se referment sur ceux de la jeune femme lorsqu'elle accepte enfin d'attraper les siens et il esquisse un sourire satisfait qu'accompagne un bref regard circulaire pour s'assurer que personne ne les observe. « Encore un coup comme ça, Luke, et c'est moi qui te tue. » « Des promesses. » ronronne-t-il avant de l'attirer contre lui et de transplaner dans un bruit sec et bien reconnaissable. Ils arrivent finalement au manoir irlandais des Midnight à Leenane après deux étapes, visant à semer d'éventuels poursuivants, trempés par une averse qui les a surpris au milieu des Highlands. La cape de Luke dégoutte sur le marbre blanc du hall d'entrée, duquel part un immense escalier de marbre également. Une sorte de château mais désert, vide et aseptisé. Silencieux. Le jeune homme passe une main dans ses cheveux, les ébouriffant et les séchant au passage, avant d'ôter sans lui laisser le temps de protester, la cape de Kaprice et de la balancer dans un coin de la pièce, sans plus s'en soucier, bien conscient qu'un serviteur ne manquera pas de s'en occuper dès qu'il aura disparu de là. « Viens, j'te fais visiter. » Il lui adresse un signe de la main l'ivitant à le suivre et monte à l'étage, l'escalier débouchant sur un grand couloir tapissé de tableaux, chacun représentant un héritier de la famille Midnight. Au bout de la longue lignée, un portrait de Luke, précédé de celui de son père, Luam, à Azkaban. Il se fend d'un sourire d'excuses. « Je sais à quoi ça ressemble mais... » Il hausse les épaules. « ...ça a toujours été comme ça, je ne me sens pas d'être celui qui changera tout. »

    Après quelques longues minutes de marche dans un corridor aussi large qu'un salon chez la plupart des gens, le jeune Irlandais ouvre une porte sur la gauche, révélant une chambre blanche qu'on aurait pu croire sur le thème de la dentelle, tant tout était raffiné. Dans toute la pièce, des lys blancs, et une odeur de rose. « J'la garde pour les invités spéciaux, c'était la chambre de ma mère. » Pas étonnant d'imaginer Caitlin dormir seule ici quand on connaissait Luam. Dans un recoin de la pièce, un berceau de bois blanc lui aussi, mais piqueté de rose bonbon et aux draps parmes, semble attendre patiemment un bébé qui n'existe pas. Seul le doudou qui y est encore, un lapin rose, semble prouver que ce passé a, un jour, existé. Le regard gris de Luke s'y attarde quelques secondes avant de glisser sur l'armoire de bois blanc. « Ses affaires sont encore là, si tu veux te changer. Elle fait à peu près ta taille et je crois me souvenir qu'elle avait du goût. » Il esquisse un petit sourire en coin, amusé. « Personne ne viendra te chercher ici, sois en sûre, alors reste zen. » Il tourne les talons après avoir ajouté d'un ton désinvolte. « Je serai dans le salon. Rez-de chaussée, troisième porte à droite après l'escalier. » croit-il bon de préciser tant la demeure est immense et tant il est facile de s'y perdre. De plus, si Kaprice venait à se tromper de porte, qui sait sur quoi elle pouvait tomber ? La chambre de Luam, aussi ténébreuse que celle de Caitlin était lumineuse ? Celle de Luke, toujours décoré aux couleurs de Serpentard et ressemblant plus à une studette d'étudiant qu'à une chambre de jeune homme épanoui ? La cave de Luam, dans laquelle Luke avait passé une grande partie de son enfance à attendre que son père daigne l'en sortir ? La chambre de bébé de Caelan, toute de rose et de blanc ? Allez savoir, c'est pourquoi il lui donnerait presque une carte des lieux pour qu'elle atterrise dans le salon cosy et rassurant. Il passe rapidement par sa chambre à lui, pour changer de chemise et de jeans, avant de revenir dans le salon et de se laisser tomber dans le canapé, s'allumant une cigarette, puis une autre, avant de plonger ses lèvres dans un verre de whisky, attendant la jeune femme, une boule au ventre, pris d'un stress et d'une appréhension qu'il ne saurait expliquer.

[J'te laisse choisir ce qu'il y a dans la chambre si elle fouille ou dans le manoir si elle ouvre d'autres portes : ) ]
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Kaprice Harlington
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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitimeVen 9 Nov - 21:21

Des promesses. Je les tiens toujours, et tu le sais, répliqua-t-elle vertement, encore sous le choc. Ce qui serait sans doute le cas, même si, pour l'heure, elle le laissait s'emparer d'elle, poupée de chiffons soudain contre lui. Ce n'était pas comme si sa proximité avait de quoi la désarçonner. Étrangement, elle l'avait toujours apaisée, même (ou surtout ?) à Poudlard, quand ils prétendaient être en couple pendant leur dernière année juste pour prouver à Heath qu'elle n'en avait plus rien à faire de lui. Ou tenter de le faire, tout du moins. Elle ne suivit même pas les étapes du transplanage, se laissant complètement faire, comme si on lui avait retiré toute faculté de réflexion, ce qui n'était au final pas si loin de la réalité que cela. Frôler la mort d'aussi près, de la main d'un supposé ami venait de briser quelque chose en elle. Aussi vacilla-t-elle quand ils atterrirent dans le hall d'entrée de la demeure Midnight. Complètement sonnée, comme en plein rêve, elle ne réagit même pas quand il la débarrassa cavalièrement de sa cape, ne relevant les yeux vers lui que lorsqu'il lui proposer un tour du propriétaire. Amorphe, elle sentit ses pieds s'animer pour elle et gravit les escaliers. Dans sa bulle, elle promena un regard halluciné sur le marbre, puis sur les tableaux dans le couloir. La sensation de se trouver au milieu d'un songe familier l'assaillit, ce qu'elle attribua sans mal à son état de choc, sans s'en formaliser plus que cela, se laissant guider par le maître des lieux. Je sais à quoi ça ressemble mais...ça a toujours été comme ça, je ne me sens pas d'être celui qui changera tout. Mmh, acquiesça la demoiselle d'un air absent en contemplant les visages durs des patriarches Midnight. Elle avait la désagréable impression d'être une petite fille dans un couloir menaçant, terrorisée par ces regards noirs qui se posaient sur elle. Elle accéléra le pas pour rattraper Luke, qui venait d'ouvrir une porte pour elle. J'la garde pour les invités spéciaux, c'était la chambre de ma mère.

En réalité, ce fut à peine si elle l'entendit. Elle pénétra dans la pièce, et tourna sur elle-même pour embrasser chaque détail du regard. Était-ce la présence féminine et apaisante de sa précédente occupante qui transpirait de chaque mur, de chaque objet et venait soudainement de l'apaiser ? Ses affaires sont encore là, si tu veux te changer. Elle fait à peu près ta taille et je crois me souvenir qu'elle avait du goût. D'accord ... Elle n'était pas là. Il lui semblait avoir aperçu l'ombre d'une superbe femme se penchant sur le berceau qui avait attiré son regard. Personne ne viendra te chercher ici, sois en sûre, alors reste zen. Merci, Luke ... Avait-elle prononcé ces paroles ? Elle était en train de caresser les draps parme et enregistra automatiquement les mots de son hôte sur la direction à prendre sans réellement les écouter. Quand elle émergea et qu'elle se retourna pour lui demander à qui appartenait ce lit de bébé, elle se rendit compte qu'elle faisait face à une porte fermée. Désarçonnée, la jeune femme lâcha la literie et fit quelques pas dans la pièce. Elle en avait la chair de poule sans avoir la moindre explication pour cela. Les odeurs diffuses, ce calme, cette sérénité … il y avait quelque chose d'impalpable et de pourtant indéniablement présent dans cette salle, sans qu'elle arrive à comprendre ce dont il s'agissait. S'asseyant trente secondes sur le lit, elle s'en releva brutalement, comme brûlée. Il fallait qu'elle retrouve Luke. Il y avait quelque chose qui clochait et elle n'avait aucune envie de rester seule avec ses pensées et ses questions. Elle alla ouvrir l'armoire, tombant sur un large choix de robes, à la fois simples et de très bon goût, il n'avait pas menti. Elle ne se sentait pas d'en porter une, mais elle était épuisée et avait transpiré toute la journée … Son choix se porta sur une blanche à longues manches qu'elle enfila rapidement, repliant soigneusement ses vêtements, de peur de compromettre l'ordre parfait de l'endroit qu'elle quitta.

Ses pas la ramenèrent dans le couloir et elle entendit des murmures venant des tableaux. Prise par ce même vertige que précédemment, elle pressa le pas, avant de se mettre soudain à courir alors que cette peur absolument irrationnelle la rattrapait. Elle descendit les escaliers en courant, manqua de déraper dans l'entrée. Des images l'assaillaient, de ce même lieu. L'avait-elle vu en rêve ? Ça n'avait pas de sens. Elle n'était jamais venue ici auparavant. Arrivant dans la salle le souffle court, elle considéra Luke un moment, ayant refermé la porte et s'y étant adossée, comme si on la poursuivait. Pâle, elle finit par articuler : Il n'y a personne après moi, hein ... Ce qui était sans doute loin d'être rassurant sur son état mental, au final, au vu des tremblements qui l'agitaient. Elle fit quelques pas, nerveuse, avant de s'asseoir, croisant les jambes et lissant les plis de sa robe, enfin, de la robe de la mère de son ami : Je me suis permis … je ne dois pas la porter aussi bien qu'elle. Elle essayait de détendre l'atmosphère mais n'y parvenait pas. Elle vola le paquet de cigarettes, en planta une entre ses lèvres avant de l'allumer d'un coup de baguette. Nerveuse, elle se passa la main dans les cheveux avant de demander, n'y tenant plus : Dis-moi … tu ne m'as jamais montré de photos de chez toi, pas vrai ? Elle n'avait sans doute jamais vu de photos de Luke tout court, de toutes les manières.
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MessageSujet: Re: It's true, I know you better than you do. It's true, I know you better than you do. Icon_minitime

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