Partagez

Long Nights ft Kaprice

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeSam 18 Aoû - 20:27

Kaprice & Asmodeus




    Asmodeus - Putain de bordel de merde

    Mon poing s'écrase violemment sur le mur de la cuisine. Si j'ai mal, J'en sais rien ! Je suis au delà de la douleur physique, j'y ai bien trop goûté. " Il ne veux plus de toi, un soir il ne rentrera pas et tu ne le verra plus jamais". Je grogne férocement en réponse à la voix qui résonne dans ma tête. Oh ce n'est pas du genre de votre propre pensée, que vous pouvez tenter de chasser à coup de distractions ou de raisonnements. Non ! C'est le genre de voix qui vous semble étrangère mais s'insinue en vous pour vous pourrir toute volonté. Ce poison destructeur qui me parcours les veines et chaque cellule de mon pauvre cerveau. Caly passe trop de temps au travail, trop de temps à baiser ailleurs, trop de temps à être un fils de pute. " Et toi t'es suffisamment con pour rester la à l'attendre". Je relève la tête. Il me faut agir. Je m'allume une clope que je grille en trois taffes et vide le fond de ma bière chaude et plate. Ce soir ce ne sera moi qui ne sera pas la quand il rentrera à la maison et pas parce que je me contente de errer dans les rues comme je l'ai déjà fait. Non, pour cette fois j'ai un plan et il porte le joli prénom de Kaprice.

    J'enfourne dans mes poches mes clopes et ma baguette magique et je quitte l’appartement en claquant la porte derrière moi. Je n'ai pas nourris le clébard de Caly alors qu'il me l'avais demandé. Et bien qu'il crève de faim, j'en ai rien à foutre, ce sera bien fais pour sa gueule à ce bouffon. Je ricane et m'enfonce dans une ruelle en direction de chez Kaprice. Mon plan est roder, j'y ai déjà réfléchis, je dois l'avouer. " Ça va foirer. Comme tout ce que tu entreprends"

    Asmodeus - C'est pas comme si j’avais quelque chose à perdre!

    Je m'arrête au milieu de la ruelle et me frappe violment la tête contre le mur avant de m'écrouler sur le sol...incoscient. Je suis réveillé un quart d'heure pus tard par les voix qui se bousculent dans ma tête. " T'es vraiment trop con. T'aurais pu laisser un bout de cervelle. Pas que ce soit vraiment grave finalement". Je me redresse, ma tête me fait mal. La pitié n'est elle pas l'un des meilleurs moyens de s'attirer les attentions d'une demoiselle? Du moins quand on est taré comme moi, ce n'est certainement pas le charme qui va suffire. Je titube et d'un revers de la main j'essuie le sang qui me coule dans l'oeil. Je n'ai pas de doute que je serai convaincant. J’arrive en bas de l'immeuble et grimpe les marches jusqu’à l'appartement de Kaprice. Je frappe à la porte. " Tu vas juste lui foutre la trouille". La porte s'ouvre...

    Asmodeus - Kaprice...Je euh...Je suis désolé. J'ai besoin de ton aide.

    Simple et efficace. Je m'écroule à moitier tout en menant ma main à ma blessure. Je me rends compte alors que l'entaille est sans doute bien plus profonde que ce sur quoi j'aurais du miser. Tant mieux !




Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 17:39

Putain de bordel de merde ! Eh non, Asmodeus n'était pas le seul à jurer en maudissant la solitude ce soir-là. Sauf que Kaprice n'attendait le retour de personne, et là était bien le problème. Il y avait certaines nuits où les fantômes de ses relations passées se faisaient plus que présents, surtout après avoir passé toute la journée avec 'un de ceux-ci, qui n'avait rien de mort et n'avait rien perdu de son charme ténébreux. Fait chier ! continua de jurer la jeune femme en train de se préparer un poulet au lait de coco qu'elle sentait déjà qu'elle allait rater. Dans ces cas-là, on ne tirait rien de bon d'elle. Maew ? Une toute petite tête absolument adorable sortit de derrière le canapé, visible de la cuisine aménagée, séparée du salon par un bar. La jeune femme le considéra un moment alors qu'il continuait de miauler avant d'avancer vers elle à petits pas. Elle se sentit fondre et l'attrapa pour frotter son nez contre sa truffe : Mais non, ne t'inquiète pas Pevy … T'es l'amour de ma vie, et puis c'est tout. Maew, approuva le chaton avant de donner un coup de langue râpeuse sur son visage. Elle éclata de rire avant de le reposer. Se reprendre. Elle allait appeler Siobhàn, ou Karly, ou Yuki, ou les trois et sortir pour se changer les idées. Elle se dirigeait vers son portable, dans l'entrée, quand on frappa à la porte. N'attendant personne, elle fronça les sourcils avant de se dire que c'était peut-être simplement la solution à son vague à l'âme de la soirée. S'attendant à voir l'une de ses amis, voir son sexfriend, elle ouvrit la porte et se trouva face à …

Kaprice...Je euh...Je suis désolé. J'ai besoin de ton aide. Asmo … ? Pour une surprise … Elle n'eut cependant pas le temps de se demander ce que le colocataire/amant/copain (ne rayez pas, il n'y a aucune mention inutile) de Caly venait faire chez elle et tendit les bras pour ne pas qu'il s'écroule dans son entrée. Ce qui la frappa fut son énorme plaie à la tête et elle essaya de l'amener vers le canapé : Mon Dieu … comment tu t'es fait ça ? Il fallait l'emmener à Sainte-Mangouste ? Elle l'installa, le calant allongé tant bien que mal, pour ne pas qu'il tombe. Elle ne réfléchissait pas vraiment, comme pour se demander pourquoi il venait chez elle et lui demandait son aide, alors qu'il avait toujours été particulièrement bizarre avec elle. Ce qui lui importait était la plaie béante qu'il avait sur le front. J'vais chercher une serviette, bouge pas. Elle fit l'aller-retour rapidement, fourrageant dans son armoire à linge, foutant du sang partout sur son passage, avant de s'asseoir sur le rebord du canapé, se penchant sur lui : Tu t'es pas raté … Elle plissa le nez. Elle n'était pas médicomage, mais ça semblait plutôt moche ...
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeVen 24 Aoû - 13:10



    Kaprice - Asmo … ? Mon Dieu … comment tu t'es fait ça ?

    Mon effet d'entrée est parfaitement réussis ! Étonnement, précipitation... parfait ! Je ne comprends pas par contre pourquoi elle semble sous entendre que je me ferais ça moi même, je ne suis pas fou ! -" SI" . Oui mais elle n'est pas censée le savoir ! Je me doute qu'elle me pense perturbé et marginal comme un peu tout le monde mais elle n'est pas censée me penser du genre à me taper la tête dans les murs. Et si ce connard de Caly lui avait raconté des trucs? Ou si tout simplement je suis occupé à me faire des films? -" C'est certainement ce fouille merde de Caly." Je lève les yeux au ciel et me laisse emmener par Kaprice sur le canapé. Ses mains son douces, son attitude maternelle, j'ai envie de me blotir au creux de ses bras. -" Jamais elle ne voudrais de toi!". J'ai bien l'intention de tout faire pour que ça change. Je pousse un léger grognement de douleur.

    Kaprice - J'vais chercher une serviette, bouge pas.

    Je la regarde s'éloignée tout en ne manquant de pas détaillé sa silhouette plus qu'avantageuse. Je bascule la tête à en arrière et ferme les yeux pour paraître des plus innocent à son retour.

    Kaprice - Tu t'es pas raté …

    La c'est trop ! Je me sens perdu et limite en colère. Me montrer agressif ne serait cependant pas la bonne solution. J'inspire et me redresse lentement, ma tête tourne. Ma main s'accorche à la jambe de Kaprice et je prends enfin la parole.

    Asmodeus - Mais qu'est ce qui te fais penser que je me suis fait ça moi même ! C'est toi qui à recu un coup sur la tête?

    Je grimace un sourire défiguré par la douleur. Oui j'en fais un peu plus parce que je sais que je ne sent pas la douleur comme tout le monde et j'ai du mal à doser ce qui semble exactement crédible. Mais la plaie est la comme une évidence, le reste ce ne sont que des détails. Je suis tenté de mettre tout ça sur Caly, de dire que c'est lui qui m'a cassé la gueule mais l'impliquer dans tout ça d'une façon ou l'autre serait me mener à ma perte. Je ne dois pas le mêler à tout ça. Du moins pas directement...

    Asmodeus - Une sale bande. Je pense qu'ils nous ont vu avec Caly. Il m'ont suivi quand je suis sortis de chez moi et au détour d'une ruelle, ils m'on cassé la guele en me traitant de pd. Ils étaient cinq j’ai rien pu faire. Le pire c'est que je suis même pas pd, c’est juste que pour moi l'amour et le désir n'ont pas de sexe...Il est stupide de de se mettre des limites.

    Je m'emballe dans mon propre mensonge. -" Tu serais capable de finir pas croire que c'est réellement ce qui s'est passé . C'est bien ton genre." Oui effectivement, cela m'arrangerais bien et Caly aura très certainement droit à la même explication. Sur un malentendu je pourrais lui faire pitié et lui donner envie de se transformer en infirmière cochonne. Je l'imagine, j'ai envie de rire mais je n'en fais rien. Je garde mon sérieux.

    Asmodeus - Ça c'est passé à deux rues d'ici...je n'ai pas réfléchis, j'ai penser à toi...J'espère que ce n'est pas un problème...

    Je me laisse tomber dans le fond du canapé et me cache les yeux. La lumière me fait mal et je ne veux pas m'emballer dans d'autres explications qui pourraient tout gâcher. Je veux entendre la réaction de Kaprice et surtout être certain qu'elle se sorte de la tête l'idée que j'ai pu faire ça moi même, c'est totalement saugrenu ! -" Et totalement vrai surtout !".


Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeLun 27 Aoû - 20:22

Doucement, retenant une grimace, elle commença à éponger le sang, d'abord sur les bords de la plaie, qui était vraiment très vilaine, puis sur la blessure elle-même. L'entaille semblait profonde, heureusement qu'elle n'avait rien d'une petite nature, elle serait sans doute tombée immédiatement dans les pommes si cela avait été le cas. Mais il avait frappé à la bonne porte, celle d'une femme d'action qui en plus traficotait deux-trois trucs pas nets, donc qui n'était pas étrangère à la présence d'hémoglobine sur sa peau, même si ça, il n'était pas censé le savoir. Elle s'appliquait, essayant de ne pas lui faire mal, ne sachant pas vraiment quoi lui dire quand il commença à bouger. Hey ! Et il continuait. Elle posa sa main libre sur son épaule : Reste tranquille, Asmo ! Sa main agrippant sa cuisse la coupa net. Mais qu'est ce qui te fais penser que je me suis fait ça moi même ! C'est toi qui à recu un coup sur la tête? Quoi ? Kaprice fronça les sourcils, elle n'avait jamais sous-entendu qu'il ait pu s'infliger une telle blessure seule, il n'était quand même pas taré à ce point-là … et si la réponse était positive, il fallait d'urgence le faire internet en psychiatrie à Sainte-Mangouste. Elle repassait le fil de la conversation et … Oh ! Elle finit par éclater de rire : Mais non, c'est une façon de parler, c'est ce qu'on demandait toujours à l'orphelinat quand un petit revenait avec une égratignure ... Et un souvenir débile partagé, un ! Elle secoua la tête comme pour s'excuser de ça, et, l'ombre d'un sourire sur les lèvres, amusée par cette image du passé, elle rappuya sur son épaule pour qu'il s'adosse de nouveau au canapé, l'allongeant même, se décalant pour ne pas finir sur lui : Et maintenant, reste allongé. Je m'occupe de toi.

Elle ne savait pas si elle allait pouvoir faire grand chose. Sans doute essayer de désinfecter un peu, dans quelques minutes, elle pourrait même tenter un sort pour refermer un peu les lèvres de la plaie, mais elle ne garantissait pas de la guérir complètement. Elle écouta ses explications en fronçant les sourcils, finissant par jurer entre ses dents : Mais ce que les gens peuvent être cons ... Certes, elle trouvait qu'Asmo était bizarre, et que ce n'était peut-être pas la meilleure chose qui soit arrivée à Caly, mais personne ne méritait de se faire frapper pour ses préférences, personne n'avait à subir la violence des autres par amour. Parce que malgré ce qu'elle pouvait penser de cette relation avec son ami qui l'entraînait vers le fond, il n'en restait pas loin que leurs sentiments étaient réels et que ça se sentait. Elle secoua la tête d'un air désespéré devant la connerie du monde et reprit son pseudo soin, se lamentant sur son inutilité alors que le flot de sang semblait ne pas vouloir se stopper. Ça c'est passé à deux rues d'ici...je n'ai pas réfléchis, j'ai penser à toi...J'espère que ce n'est pas un problème... Du tout, tu plaisantes ? Elle suspendit son geste un moment pour le regarder dans les yeux : T'as eu cent fois raison. Si elle avait eu quelques réserves, l'argument de l'attaque homophobe avait eu raison de toutes ses réticences. Elle fronça cependant les sourcils. Tu te sens d'te lever ? Faudrait au moins désinfecter, voire t'amener aux urgences, je pense. Maew ? La petite tête toute mignonne de Pevy apparut et il sauta sur le canapé, directement sur le torse d'Asmo. Ce petit être tout innocent aimait tout le monde et Kap' eut un sourire attendri en le voyant poser ses toutes petites pattes sur le menton d'Asmo avant de le lécher en règle. Je te laisse trente secondes, tu es entre de bonnes pattes. Retour salle de bains, désinfectant, compresses, bandage … les moyens du bord. Et retour salon où elle déposa le tout sur la table basse : Je te préviens, je fais plus dans le rafistolage que dans la dentelle … t'es sûr que tu préfères pas un médecin ? En attendant, elle attrapa un coton, mit du désinfectant dessus et … J'te préviens, ça va piquer .. Avant de l'appliquer sur la blessure.
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeMar 4 Sep - 14:24




    Kaprice - Reste tranquille, Asmo !

    Je n'ai pas pour habitude de me tenir tranquille. J'inspire et tente de ne plus gigoter dans tout les sens. Ma mâchoire se contracte. J'expire. Je ne montre pourtant aucun signe particulier de douleur, rien qui puisse aller de paire avec une telle blessure. Je me sens sonné mais la douleur vive qui me tiraille le front a le don de me faire me sentir vivant. Que demander de plus? Je lui fait alors part de mes interrogations. Pourquoi donc va t'elle imaginer que je me suis fait ça moi même ?

    Kaprice - Quoi ?...Oh...Mais non, c'est une façon de parler, c'est ce qu'on demandait toujours à l'orphelinat quand un petit revenait avec une égratignure ...

    L'orphelinat. Je réalise que je ne sais pas grand chose sur Kaprice et cela m'intrigue. J'aurais tendance à concevoir qu'une fille aussi jolie ne peut pas avoir souffert mais je sais aussi pertinemment que je ne peux que me tromper. Comme tout le monde elle doit cacher ses douleurs et ses secrets. Une façon de parler ! Le genre que j'aime pas alors! Moi je peux me permettre tout les détours mais j'aime que les autres soient claires et précis dans leur énoncées sinon les choses se compliquent trop pour moi . Je réalise que je suis complètement parano d'avoir compris la chose de cette façon. -" C'est pas nouveau que t'es parano!" J’espère du coup ne pas avoir mis de fausses idées dans la tête de Kaprice. Je me mords l'intérieur de la bouche et me contente de hocher la tête.

    Kaprice - Et maintenant, reste allongé. Je m'occupe de toi.

    Mmmm j'aime ça ! Qu'on s'occupe de moi. Voila les bons mots pour me rendre docile comme un agneau. En apparence du moins ! Afin de semer tout les doutes je lui raconte donc ma petite histoire inventée de toutes pièces et je jubile en l’entendant insulter la race humaine. Elle à mille fois raison et c'est bien la connerie humaine, la mienne comme celle du reste du monde qui fait tenir debout cette histoire. Je suis plutôt fier de moi. J'en rajoute une couche en lui faisant part de mon sois disant mal aise de me retrouver à débarquer chez elle de la sorte. -" Menteur" Et alors?

    Kaprice - Du tout, tu plaisantes ? T'as eu cent fois raison.

    Oh je l'aime ! Ou presque ! J'ai envie de l'embrassée et en même temps je me demande comment il est possible que Caly fréquente une fille comme elle sans avoir finis par en tomber follement amoureux? -" Si ça se trouve c'est le cas." Un frisson me glisse le long de la colonne vertébrale. Je tente de chasser cette idée que je ne peux même pas concevoir plus d'une seconde.

    Kaprice - Tu te sens d'te lever ? Faudrait au moins désinfecter, voire t'amener aux urgences, je pense.

    Mon coeur s'emballe et je m'empresse de lui répondre.

    Asmodeus - Surtout pas les urgences, je déteste ça ! Je suis persuadé que tu peux très bien t'en sortir. Je...

    Je m'apprête à mentir en ajoutant que de toute facon je n'aurais pas la force d'aller jusque la mais, me voila arrêter dans mon élan par une petite boule de poil qui envahis mon espace vitale en se posant sur mon torse. Je reste figé sur place."-Il va te bouffer." Et s'il le fait ? Ses pattes se posent sur mon menton et il entame de me lecher le visage. Sa langue rapeuse ne m'enchante pas vraiment et j'entend à peine Kaprice m'annoncer qu'elle me laisse seul avec le monstre féroce. Les chats ! Et si il étit capable de lire mon âme? - " Tu serais dans la merde !" Je m'étonne d'ailleurs de ne pas voir le chat se montrer ostile envers moi. Ils sont plus du genre à me souffler dessus qu'a venir me réclamer de l'affection. Je lutte contre l'envie de le chasser, j'aurais peur de me montrer trop violent. Je reste donc, immobile, figé...ridicule.

    Kaprice - Je te préviens, je fais plus dans le rafistolage que dans la dentelle … t'es sûr que tu préfères pas un médecin ? J'te préviens, ça va piquer .

    Je hoche la tête à nouveau. Aucune envie de voir un médecin, c'est loin d'être le but de la manœuvre. Sans compter que je suis pas à une cicatrice prés, mon corps entier en est parsemé. Le liquide entre en contact avec la plaie et toutes mes pensées s'arrêtent. De la douleur, fulgurante, enfin! Je pourrais en soupirer de plaisir mais conscient du fait que ce serait inapproprié, je transforme mon excitation en douleur. Je grimace et m'accroche à la hanche de Kaprice. -" T'en peux plus tellement t'as envie de baiser." Oui c'est vrai. Je me mord la langue. Mon corps se raidit. Je sens le sang et le désinfectant me couler le long du visage. Si je me laisse aller, c'est l'érection garantie. J'expire et ouvre les yeux. Ma vue est brouillée par le sang et je devine Kaprice plus belle encore qu'auparavant. Je me redresse et enlève mon pull et mon t-shirt.

    Asmodeus - C'est tout poisseux. va y'en avoir partout. Et puis regarde...Tu dois pas voir peur de me laisser des marques.

    Je prends sa main et la pose sur mon torse parsemé de tatouages et de cicatrices en tout genre. Le haut de mon épaule montre les traces d'une très vilaine blessure qui n'a pas finis de guérir. L'oeuvre de Caly. Je souris. - " Tu va la faire flipper." Les filles ça aime les cicatrices, rien de nouveau la dedans. Je me laisse retomber sur la canapé et dans le souhait de me livrer tout entier à elle je penche la tête vers l'arrière.

    Asmodeus - Alors ça donne quoi? Je vais être défiguré ou juste un peu amoché?


Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeJeu 6 Sep - 15:47

Elle n'aurait su dire si c'était le fait de le voir blessé, fragile et visiblement touché par ce qui lui était arrivé qui faisait baisser sa garde à la jeune femme, mais elle ne le voyait pas de l'oeil critique qu'elle lui réservait d'habitude. Méfiante à son égard, elle restait la plupart du temps avec Caly, ne lui répondant que le strict minimum pour ne pas froisser son ami, elle le tolérait, sans plus. Son instinct lui hurlait d'ordinaire que ce type était un grand malade, mais peut-être n'avait-il simplement pas de chance et que ce genre de scènes était plus fréquent qu'accidentel. Surtout pas les urgences, je déteste ça ! Je suis persuadé que tu peux très bien t'en sortir. Je... Réflexion qui ne fait que renforcer cette idée. Les avait-il trop vues ? Elle se contenta de sourire d'un air rassurant : Très bien, je vais voir ce que je peux faire pour toi. Mais je ne promets rien ! Après tout, la demoiselle était bien loin d'être médicomage et s'y connaissait certes pour réparer ses propres bobos quand elle revenait de mission et voulait échapper à une chambre d'hôpital, préférant foutre du sang partout chez elle, au grand dam de son bébé chat qui la regardait avec des petits yeux tous tristes. Ce qu'il faisait encore, ayant visiblement adopté l'homme dont il s'occupait. Pevy, laisse-le respirer, sourit-elle avant de prendre la petite boule de poil, l'enlevant du torse d'Asmo. On a l'impression que je ne lui fais jamais de câlins, vu comment il saute sur tout le monde. Oui, elle racontait n'importe quoi, mais le but était de détourner Asmodeus de sa douleur pour que ça aille mieux. Mais éliminer l'animal du tableau était sans doute plus sage, vu ce qu'elle s'apprêtait à faire. Désinfecter une plaie ouverte de cette importance risquait d'être plus que douloureux et elle préférait cela plutôt que de le voir se faire éjecter d'un mouvement incontrôlable. Et … c'était le moment de vérité.

Elle sursauta quand il s'agrippa à elle, mais elle s'en doutait. Désolée, s'excusa-t-elle en tamponnant avec le plus de douceur possible, mais rapidement pour que le tissu n'ait pas le temps de se coller à la plaie. C'était vraiment moche. Si elle était au début obnubilée par le fait d'essayer d'arrêter le flot de sang, oubliant la main d'Asmo sur elle, le contact finit cependant par la faire tiquer intérieurement. C'était … étrange, comme sensation. Se concentrant sur ce qu'elle faisait, elle finit par enlever la serviette, essuyant au passage tout ce qui coulait sur son visage. On va essayer de stopper le saignement, je vais te mettre une serviette propre dessus ... Elle se détourna pour poser la serviette quand il se redressa : Asmo ... gronda-t-elle, se retournant vers lui alors qu'il … enlevait ses vêtements ? Pardon ? Elle resta un moment interdite, le tissu écarlate à la main : C'est tout poisseux. va y'en avoir partout. Oh ... D'accord, fausse frayeur, il n'était pas en train de lui faire un strip tease surprise au milieu de son salon. Ce qui était une bonne nouvelle. Il n'était pas connu pour être particulièrement stable, et qui savait ce que la douleur pouvait provoquer comme réaction ? Un instant, elle s'était surprise à prier pour que Caly se matérialise dans le fauteuil en face. Mais ce n'était rien. Il ne fallait pas qu'elle soit autant sur les nerfs. Mais comment lui en vouloir ? Ce gars était … bizarre. Et puis regarde...Tu dois pas voir peur de me laisser des marques. Mmmh ? Elle leva un sourcil en le sentant se saisir de sa main, et tourna finalement son regard vers son torse. Les tatouages, elle les avait devinés. Peut-être pas autant, mais quand même. Par contre, la blessure … Elle l'effleura du bout des doigts de son autre main, fronçant les sourcils : Je vois. Tu ne voulais pas aller aux urgences parce que tu as oublié ta carte de fidélité, en fait. Putain ... Et ça, c'était quoi ?

Alors ça donne quoi? Je vais être défiguré ou juste un peu amoché? Mmmh ? Décidément, elle en perdait ses mots. C'était sa faute, en même temps. Qu'est-ce qu'il avait ? Pour l'épaule, je sais pas. Pour le reste ... Elle releva les yeux vers son visage et ne put retenir une grimace. Ce n'était vraiment pas beau à voir. Elle attrapa la serviette : J'suis emmerdée, ça veut pas arrêter de saigner. Faut qu'je ... Elle s'arrêta en sentant une odeur de … brûlé ?! Oh putain de merde, le poulet ! Elle se releva en laissant tomber la serviette sur le visage d'Asmo et se précipita dans la cuisine et attrapa la cocotte à deux mains … PUTAAAAAAIN ! La suite ne fut pas belle à voir. Un poulet au lait de coco finissant sur le sol, deux mains brûlées et une jeune femme en train de jurer au milieu de la cuisine. Entre deux insultes, elle finit par se saisir de sa baguette pour tout nettoyer. Merde, merde, merde ! Elle en avait les larmes aux yeux. Se foutant les mains sous l'eau fraîche, elle gueula : Désolée, cette connasse d'infirmière vient de se blesser. Trop. Bien. Imbibant un torchon, elle revint avec dans le salon. Putain … ça va, Asmo ?
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeSam 15 Sep - 19:50





    J'apprécie toutes les tentatives d'aide et la patience de Kaprice. Moi qui avait peur qu'elle me jette comme une merde! J'ai très probablement du me faire pas mal de fausses idées sur elle et je serais ravi qu'elle continue de me montrer que je me suis tromper. -" Tu n'aime pourtant pas avoir tords."- Dans ce cas ce n'est qu'un détail insignifiant. Je suis encore une fois reconnaissant lorsque Kaprice chasse le félin et afin de ne pas trop me compromettre, je me retiens de répondre à sa petite réplique concernant son chat. Moi aussi je manque de câlins ....est ce que je peux pour autant lui sauter dessus? -" Ca sert à rien de te retenir!"- Par contre l’excitation, elle est plus difficile encore à retenir. C'est pourquoi je me lève pour reprendre "mes esprits" et pour enlever mon haut tout en prenant l'excuse de montrer à Kaprice mes nombreuses cicatrices. L’étonnement de la demoiselle est plus que évident et comment l'en blâmée? Mais rapidement, elle se radoucit.

    Kaprice - Je vois. Tu ne voulais pas aller aux urgences parce que tu as oublié ta carte de fidélité, en fait. Putain ..

    Je souris et plus que sincèrement. Elle se révèle avoir beaucoup d'humour. Ce qui ne manque pas d'ajouter à son charme. Me laissant retomber sur le canapé , je lui pose alors la question fatale concernant son verdict sur mon état.

    Kaprice - Mmmh ? Pour l'épaule, je sais pas. Pour le reste ... J'suis emmerdée, ça veut pas arrêter de saigner. Faut qu'je ...Oh putain de merde, le poulet

    Hein? Quoi? Quel rapport? Je relève un sourcil, chasse la serviette qu'elle abandonne sur mon visage et la vois tout juste filer vers la cuisine. C'est à cet instant que l'odeur de brûler me taquine les narines. L'insulte que pousse Kaprice retentis à mes oreilles et bien qu'elle soit probablement en train de se faire très mal, je souris devant tant de spontanéité. -"Sadique."- Juste un peu.

    Kaprice - Merde, merde, merde ! Elle en avait les larmes aux yeux. Désolée, cette connasse d'infirmière vient de se blesser. Putain … ça va, Asmo ?

    Je ne m'attendais pas à son retour si rapide ! J'affiche un large sourire lorsqu'elle entre dans la pièce. Merde! -" Pas vraiment le genre d'expression adéquate.-" Je m'éclairci la gorge et bondis sur mes deux pieds pour venir vers elle et m’emparer de ses mains dont les paumes sont de manière évidente bien trop rouges. Je continue à sourire pour ne pas perdre pas la face mais je tente de me sauvé au passage.

    Asmodeus - Nous voila dans de beaux draps tout les deux ! Une véritable équipe de bras cassé...Une brochette de loser ! A deux au moins on fait une personne valide !

    Je ricane tout en gardant ses mains dans les miennes et les effleurants délicatement. -" Baise la. Elle à mal aux mains c'est l'occasion ou jamais -" Ce n'est pas l'envie qui manque mais je n'en fais rien. Je me contente d'attirer Kaprice vers la cuisine. J’ouvre le frigo et ne manque pas de laisser une trace de sang sur la poignée. Je m'empare du beurre, c'est con mais c'est une technique qui fait ses preuves. Je m'empare à nouveau de ses mains et y dépose délicatement un peu de beurre bien frais que je prends le temps d'étaler. -" Dans deux secondes, tu bande.-" Vrai. Je m'éloigne alors brusquement et légèrement embarrassé par ce contact qui me plait un peu trop. J'ouvre un placard, nouvelle trace de sang.

    Asmodeus - T'as du chocolat quelque part ? Avec un verre de lait ça remplace n'importe quel repas.

    Je me tourne alors vers elle et me pare de cet air qui me va si bien. Caly joue le séducteur moi je mise plutôt sur la pitié et la compassion. Chacun son truc, chacun ses possibilités. La nature ne m'a tout simplement pas doté d'un joli visage angélique comme le sien. Je prends la parole d'une voix calme et volontairement rassurante.

    Asmodeus - Kaprice. Merci pour ton aide. Je ne veux surtout pas abusé et si tu veux que je parte dis le moi mais est ce que je pourrais dormir sur ton canapé ce soir? Je me sens pas en forme et j'ai pas envie de croiser à nouveau cette bande de con...J'ai pas envie d'être seul non plus.

    Je sors alors une barre de chocolat sur laquelle je viens de mettre la main et la montre à Kaprice en affichant un air victorieux.

    Asmodeus - Comment résister à l'appel du chocolat?

    -" Connard ! A quoi tu joue? Baise la sans détour ! Ça sers à rien de lui sortir le grand jeu! "- NON ! Je tente de lutter contre ses pulsions qui m'assaillent et je n'en montre absolument rien à Kaprice. Ma tête me tourne et je saisi cette opportunité pour augmenter mon déséquilibre et me rattraper lamentablement sur la table de la cuisine.



Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeLun 17 Sep - 11:24

Elle souffrait, et se maudissait de s'être faite avoir comme une débutante. En même temps, elle n'y était pour rien, elle n'avait pas vraiment les yeux en face des trous et ses pensées formaient des sacs de noeuds inextricables. Elle avait tellement d'idées reçues sur Asmo, ayant fait son devoir de l'éloigner de Caly pour protéger celui-ci et le faire redevenir celui qu'il était, qu'elle connaissait et qu'elle appréciait que toute son attitude la désarçonnait profondément. Il se montrait fragile, surprenant, protecteur envers son copain, bref, quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance. Alors elle ne comprenait pas. Elle ne savait pas ce qui se passait et ça lui avait été fatal. Face à Asmodeus, les deux mains salement brûlées, elle serrait les dents pour ne pas hurler ou se mettre à pleurer comme une gamine. C'était vraiment une soirée de merde. Il se leva et elle voulut lui dire de ne pas bouger, mais il était déjà près d'elle. Il … souriait ? Nous voila dans de beaux draps tout les deux ! Une véritable équipe de bras cassé...Une brochette de loser ! A deux au moins on fait une personne valide ! Ah, d'accord. Elle joignit un faible rire au sien, plus proche du gémissement de douleur qu'autre chose alors qu'elle le laissait regarder. Ce n'était pas beau, il y avait déjà plusieurs cloques qui étaient en train de se former. Elle se força à prendre une grande inspiration. C'était une grande fille, elle avait déjà survécu à pire ! Elle laissa Asmo l'entraîner dans la cuisine, le regardant faire, mettant du sang partout au passage. Quand elle le vit sortir le beurre, elle eut un léger doute qui l'effleura, avant d'abandonner. Quoi, il n'allait pas s'amuser à lui faire mal, quand même ? Et elle pouvait juste se tromper, elle n'était plus à ça près. Elle grimaça alors qu'il le lui appliquait, le contact de sa peau contre son épiderme brûlé n'étant pas des plus agréables. Merci, parvint-elle à articuler alors qu'il s'éloignait. Elle jeta un coup d'oeil à ses mains, se mordant l'intérieur de la joue. Était-ce normal que la sensation de brûlure s'accentue ?

T'as du chocolat quelque part ? Avec un verre de lait ça remplace n'importe quel repas. Que … quoi ? Elle releva ses yeux qui commençaient à s'emplir de larmes vers lui, se sentant mal. Une nausée vicieuse était en train de lui nouer les entrailles, mélange de douleur et d'une once d'incertitude, qui faiblit en voyant l'air doux d'Asmo. Kaprice. Merci pour ton aide. Je ne veux surtout pas abusé et si tu veux que je parte dis le moi mais est ce que je pourrais dormir sur ton canapé ce soir? Je me sens pas en forme et j'ai pas envie de croiser à nouveau cette bande de con...J'ai pas envie d'être seul non plus. De … rien. Elle n'arriva pas à articuler plus, c'était comme si ses paumes étaient en train d'entrer en fusion. Tremblante, elle lutta encore quelques instants, fermant les yeux alors que ses larmes ruisselaient sur ses joues. Comment résister à l'appel du chocolat? Pardon ... Elle se détourna et fila à l'éviter, ses mains grasses dérapant sur le robinet, la blessant encore plus, jusqu'à ce que le jet d'eau froide ne jaillisse. Étouffant un cri dans sa manche, elle jeta ses blessures sous l'eau et se mit à mordre le tissu pour ne pas hurler. Frottant les paumes l'une contre l'autre, ce qui lui valut un gémissement de plus, elle se débarrassa du beurre qui était en train de la tuer. La fraîcheur du liquide fut une véritable bénédiction et elle s'entendit soupirer, lâchant cette fois son gilet. Tant pis s'il était à côté, ça faisait tellement de bien que c'était à la limite du jouissif. Désolée, mais … je crois que le beurre, c'était pas le t... Elle se retourna à temps pour voir Asmo vaciller et se précipita vers lui, le rattrapant comme elle le pouvait, se faisant de nouveau mal au passage. Elle étouffa un nouveau juron avant de reprendre pied à ses côtés. Tu vas bien ? Viens te rallonger ...

Sa plaie avait recommencé à saigner et elle l'entraîna de force vers le canapé sur lequel elle l'allongea de nouveau. Elle prit la serviette entre deux doigts pour la lui tendre, plus tellement en état de s'en saisir pour faire le travail elle-même. Elle soupira avant de se rappeler qu'il lui avait posé une question à laquelle elle n'avait pas répondu. Et bien sûr que tu peux dormir ici. Il n'est pas question que tu tombes sur eux. Mais … Caly ne va pas s'inquiéter ? Tu veux le prévenir ? Sourcils froncés, elle était en train de réfléchir : Je prendrai le canapé, histoire que tu puisses te caler tranquillement sur mes oreillers. Et … évidemment que j'ai du chocolat et du lait. Chez nous autres, célibataires endurcies, c'est le minimum vital, plaisanta-t-elle alors que ça n'avait rien de drôle, vraiment, au vu des soirées passées à déprimer sur son sort. Quoi ?! Elle donnait très bien le change, faisant celle qui s'en foutait de ne pas avoir de vie sentimentale et que des expériences désastreuses à raconter, mais ce n'était pas le cas. Elle eut un léger sourire : J'ai même la collection de films pourris qui va avec la panoplie, si ça t'intéresse ... Bah quoi ? Tant qu'à y être ...
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeMer 19 Sep - 22:27




    Kaprice - Désolée, mais … je crois que le beurre, c'était pas le t...

    Vu la façon dont elle s'est ruée sur l’évier, je comprends que j'ai une fois encore eu une mauvaise idées. J'avais lu ça, je sais même plus ou mais, maintenant que j'y pense cela faisait peut être partie des consignes à ne pas suivre en cas de brûlures. -" Tu comprends jamais rien.-" La faute à qui?. Une petite distraction permanente peut être? Pourquoi pas des voix au fond de ma tête? Je fronce les sourcils, ma vue se brouille légèrement. Je vacille à moitié parce que je me sent vraiment mal et à moitié parce que ça m'arrange bien.

    Kaprice - Tu vas bien ? Viens te rallonger ...

    Je me laisse entraîné ver les canapé par Kaprice. Elle n'a pas idée du bien que cela me fait d'être chouchouté de la sorte. L'espace d'une seconde elle me rappelle ma mère, la personne que j'ai le plus aimé sur cette terre et la seule à avoir un jour réellement pris soin de moi. Elle me manque tellement depuis qu’elle n'est plus la, depuis qu'elle à choisi de partir. Un frisson me glisse le long de la colonne vertébrale mais je ne montre rien des émotions qui m'assaillent. -" Petit con de fils à sa maman. Elle s'est suicidée à cause de toi."- Je ne peux pas me permettre de partir dans de tel délire maintenant. Surtout pas. Je m'empare de la serviette que me lance Kaprice et la pose sur mon visage, cachant ainsi les larmes qui me montent aux yeux.

    Kaprice - Et bien sûr que tu peux dormir ici. Il n'est pas question que tu tombes sur eux. Mais … Caly ne va pas s'inquiéter ? Tu veux le prévenir ?... Je prendrai le canapé, histoire que tu puisses te caler tranquillement sur mes oreillers. Et … évidemment que j'ai du chocolat et du lait. Chez nous autres, célibataires endurcies, c'est le minimum vital....J'ai même la collection de films pourris qui va avec la panoplie, si ça t'intéresse ...

    Elle accepte. -"Qu’elle conne.-" En quelque sorte cela me réchauffe le coeur, si c'est bien comme ça que l'on peux qualifier ce sentiments. Je me sentirais presque coupable que tout cela ne soit que le fruit d'une manipulation. Il est définitivement primordiale que j'en oublie le mensonge pour faire de cette nuit ma propre réalité. J'avale lentement ma salive, je sais que je dois avoir les yeux rouges mais je retire la serviette et plonge mon regard dans celui de Kaprice.

    Asmodeus - Hors de question. Tu dors dans ton lit.. ou on campe ici tout les deux ! Merci de me laisser rester. Et pour Caly ...

    Je marque volontairement une pause. Mon regard se perds dans le vide avant de revenir sur Kaprice.

    Asmodeus - Si tu savais le nombre de nuit ou il ne rentre pas, ou très tard et que je passe heures à l'attendre. Ça lui fera les pieds tiens.

    Je sais que Kaprice est l'amie de Caly et je ne sais pas si elle serait prête à prendre mon partis, j'en doute même mais, je ne pense pas la rendre complice d'un fait grave. Je suis persuadé que la célibataire en elle et qu’elle viens d'évoquer doit pouvoir me comprendre. -" Si seulement Caly en avait quelque chose à foutre que tu rentre pas !-". Je chasse cette pensée, je n'ai pas envie de penser à Caly, pas envie qu'il prenne le pas sur cette soirée. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres.

    Asmodeus - Va pour un film ! Ce genre me conviens parfaitement.

    Et le pire c'est que c'est vrai. J'aime les films faciles parce que ce sont les seuls que je parviens suivre. Dès que le scénario se montre trop complexe et que mes voix s'en mêlent, je ne parviens plus à me concentrer sur l'histoire et je fait alors bien souvent semblant de m'endormir pour ne pas avoir à discuter du film après. Je me redresse et ajoute.

    Asmodeus - Je te laisse choisir et tout mettre en place. Si tu le permets, je vais utiliser ta salle de bain.

    Je n'attends pas vraiment de réponse et l'appartement n'étant pas bien grand, je trouve rapidement la pièce que je convoite. Je me déshabille et me précipite sous la douche pour laisser couler tout le sang qui me colle à la peau.J'emprunte à Kaprice un savon aux senteurs fleuries, pas virile pour un sous mais des plus agréable. Une fois propre, je sors de la douche, ne manquant pas de foutre de l'eau partout. Je m'empare de la premiere serviette venue. -" Tu ne sais pas te tenir.-" Oh je suis invité maintenant alors bon ! Je regarde ma blessure dans le miroir et constate combien c'est...moche. Vraiment moche. Me penchant vers mes vêtements, je réalise que je n'ai aucune envie de les remettre alors que je sens si bon. Je renfile simplement mon caleçon et j’aperçois alors un large t-shirt rose pétant couvert de petits chatons et de coeurs que j'enfile aussitôt. La coupe est plutôt féminine, la couleur ne me va pas du tout au teint. Ce n'est pas flatteur du tout. Je hausse les épaules et débarque dans le salon. Je déclare en faisant alors référence à ses paroles d'un peu plus tôt.

    Asmodeus - Je comprends définitivement pas qu'une fille qui a des t-shirt pareil puisse être célibataire!?!

    Je relève un sourcil avant d'éclater de rire.





Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeMar 25 Sep - 8:22

Elle eut soudain peur d'être allée trop loin ou qu'il ait une réaction étrange, du style se foutre de sa gueule ou lui sauter dessus pour l'étrangler avec la serviette. Ne demandez pas pourquoi, simplement … plus les minutes passaient, plus elle baissait sa garde, plus elle le laissait pénétrer son intimité (j'espère que vous avez aimé le sous-entendu, bande de pervers) et elle craignait juste de prendre un coup. Après tout, si elle tolérait les sautes d'humeur et les insultes de Caly, c'était pour le tirer des griffes de ce mec qui ne lui disait rien qui vaille alors … se pourrait-il vraiment qu'elle se soit trompée ? En même temps, vous en conviendrez, Kaprice n'était pas la personne qui avait le goût le plus sûr en matière d'homme, son tableau de chasse, ses histoires à faire chialer n'importe qui, le nombre de paquets de mouchoirs qu'elle avait vidés devant ces fameux films étaient là pour le prouver. Mais généralement, c'était dans l'autre sens qu'elle se trompait. Quoi qu'il en soit … elle se força à ne pas sursauter quand il enleva la serviette et eut raison. Voir ses yeux rougis par les larmes la chavira en deux secondes et elle se demanda ce qu'elle avait bien pu dire de mal. Hors de question. Tu dors dans ton lit.. ou on campe ici tout les deux ! Merci de me laisser rester. On avisera alors. Et je t'en prie. Avait-il été ému aux larmes ? Et pour Caly ... Ah. Non. Fronçant les sourcils devant son air absent, elle se rapprocha. Hypocrite de sa part alors qu'elle n'attendait que ça, qu'ils rompent ? Pas forcément. Il avait l'air vraiment mal en point.Si tu savais le nombre de nuit ou il ne rentre pas, ou très tard et que je passe heures à l'attendre. Ça lui fera les pieds tiens. Pardon ? Interdite devant la nouvelle, elle resta un moment con, et voulu frotter ses mains contre son jean, ce qu'elle faisait souvent quand elle réfléchissait. Mal lui en pris car elle étouffa un cri de douleur et s'insulta brièvement et à haute voix avant de revenir à lui. Du rififi au paradis ? Pourtant, elle aurait été plus encline à penser que les rôles soient inversés, que ce soit Caly qui l'attende en vain. C'était … troublant. Vraiment.

Va pour un film ! Ce genre me conviens parfaitement. Elle lui rendit son sourire, décidant que, pour ce soir, leurs histoires ne la regardaient absolument pas et qu'on verrait bien demain. Après tout, ceci n'était pas une manoeuvre de sa part, elle n'avait même jamais pensé à ça pour détourner Caly d'Asmo, du genre se débrouiller pour le séduire et qu'il soit jaloux et s'en aille. Déjà parce qu'il était son ami, ou l'avait été en tous cas, et qu'elle voulait à tout prix le récupérer et surtout parce que ce n'était absolument pas son style. Quand elle disait à Siobhàn de venir boire avec elles et qu'elles allaient trouver des mecs pour oublier, l'une comme l'autre rentraient toujours seules. Ce n'était pas après le cul qu'elle était. Maintenant, sans doute plus, et encore, avec un seul amant répertorié mais elle ne s'envoyait pas en l'air avec le premier venu. Et certainement pas avec Asmodeus. Je te laisse choisir et tout mettre en place. Si tu le permets, je vais utiliser ta salle de bain. Avec toutes ces théories du complot, elle était encore partie bien loin et lui sourit : Je t'en prie. Les serviettes sont dans le placard.

Mais il était déjà parti. Haussant les épaules, la jeune femme profita de son absence pour aller chercher sa baguette. La tenir la fit grimacer mais elle n'avait pas le choix. Elle nettoya le sang d'un sort adapté (bosser à la BIM faisait connaître ce genre de choses, sinon, on pouvait régulièrement dire adieu à sa superbe tenue de travail), arrangea les coussins de la même manière, fit venir deux couvertures et des oreillers, l'une s'arrangeant sur le canapé pour Asmo, l'autre sur un fauteuil dans lequel elle se blottirait. Pevy, qui avait compris que la soirée allait être de nature à lui plaire, se fit un devoir d'escalader le canapé pour se rouler en boule sur la couverture, déjà à l'aise, ronronnant comme un bienheureux. Un coup de baguette magique plus tard, il y avait du lait et du chocolat sur la table, et Pretty Playwitch dans le lecteur (les sorciers à sang pur pouvaient dire ce qu'ils voulaient, ils avaient quand même pris pas mal de choses des moldus). Et elle avait fini jusqu'au moment où Asmo reparut … et elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. Il avait trouvé le t shirt le plus moche de toute sa collection et … le tableau était à mourir. Je comprends définitivement pas qu'une fille qui a des t-shirt pareil puisse être célibataire!?! La vue de plaie qui était définitivement hi-deuse la calma tout de même et elle répondit, avec un brin de fatalisme et beaucoup d'auto-dérision : Parce que j'ai autant de goût pour choisir les t-shirts et les hommes ? On pouvait voir ça comme ça, en effet et elle soupira en secouant la tête, un résidu de sourire aux lèvres. Pour cette fois, je plaide non coupable, c'est un cadeau des gamins de l'Orphelinat, ils sont tous amoureux de Pevy. Maew ? demanda la bestiole, consciente qu'on parlait d'elle, posant ses deux petites pattes sur l'accoudoir et laissant sa tête dépasser. Elle eut un rire et le gratouilla derrière les oreilles. Une grimace lui échappa : Je crois que tu vas avoir un copain pour cette nuit, quand il va comprendre que je ne peux plus le câliner. Elle se redressa finalement et passa à côté de lui, le frôlant : Je vais me changer aussi, tu peux lancer le film si tu veux, je te rejoins dans quelques minutes. Et elle disparut dans sa chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeMar 25 Sep - 15:37



    Je suis ravi de la voir éclater de rire face à mon accoutrement. Cela à toujours du bon de détendre un peu l’atmosphère. Je pose une main sur ma hanche, imite une pose de mannequin avant de joindre mon rire au sien.-"RIDICULE."- Rien qu'un peu. Je la fait rire , il parait que c'est l'une des premières étapes de la séduction. Serais je sur la bonne voix?

    Kaprice - Parce que j'ai autant de goût pour choisir les t-shirts et les hommes ?

    Je lui souris. L'humour sauve de bien des réponses embarrassantes et je ne lui en veut aucunement de saisir cette perche. Je pose les yeux sur tout ce qu'elle à préparer pour nous et mon estomac se serre. Je n’ai définitivement pas l’habitude d'être chouchouté de la sorte. A moins que ce soit sa façon à elle de me montrer que je lui plait? -" C'est évident ! Elle veut ta queue. Pourquoi se donner tant de mal aussi non?"- Peut être que...

    Kaprice - Pour cette fois, je plaide non coupable, c'est un cadeau des gamins de l'Orphelinat, ils sont tous amoureux de Pevy.

    Je l'entends à peine. Je me pose des questions, le doute s'insinue en moi. Je me contente de hocher la tête tout en haussant les épaules.

    Kaprice - Je crois que tu vas avoir un copain pour cette nuit, quand il va comprendre que je ne peux plus le câliner... Je vais me changer aussi, tu peux lancer le film si tu veux, je te rejoins dans quelques minutes.

    C'est pas lui que je veux comme copain. Pas lui qui doit se faire câliner ! Et la façon dont elle me frôle...Serait ce une invitation? -"Pas de doutes la dessus."- Je reste planter la sur place, figer, coincé et incapable de réagir. Et si je gâchais tout? Ou au contraire si je ratais ma chance? Je me mords l’intérieur de la joue. -"FONCE."- Il parait que ça à du bon d’être spontané! J'inspire profondément et part à la suite de Kaprice. Je m'approche lentement de sa chambre. Je vois voler un t-shirt puis j’aperçois l'ombre de sa silhouette parfaitement galbée. J'en bande déjà ! -" Alors pourquoi attendre? Te fais pas prié."- J'entre discrètement, mon regard détail son corps uniquement couvert de ses sous vêtements. Je me glisse subrepticement derrière elle. Mes mains se posent sur son ventre, j'enfouis mon visage dans sa nuque et j'y pose un baiser délicat.

    Asmodeus - Tu est magnifique...C'est presque iréel...

    Je me colle alors à elle et je ne doute pas une seconde qu’elle peut sentir l’érection qui se dessine dans mon caleçon et qui est le signe plus que révélateur de l'effet qu'elle me fait. Son parfum me chatouille les narines, ses cheveux me caressent le visage. J'ai envie d'elle et même pas pour faire chier Caly. Juste parce que ce soir, je viens de découvrir combien elle est parfaite. Je serais capable de garder le secret et de ne jamais m'en venter juste pour avoir l'honneur de passer la nuit entre ses draps.



Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeVen 5 Oct - 12:58

Inconsciente, Kaprice Harlington ? On pouvait lui donner beaucoup de qualificatifs, mais celui-là, personne ne l'avait jamais entendu à son sujet. C'était une personne très prudente en mission, ne prenant que des risques mesurés. Par contre … naïve. Ça, oui. Avec les hommes, surtout. Elle se donnait une façade de femme forte, de séductrice, ce qu'elle avait longtemps revendiqué à Poudlard, mais, en réalité, ses échecs successifs avaient grandement entaché sa confiance en elle et ce n'étaient que des belles paroles … et elle se faisait toujours autant avoir. La preuve en images. La demoiselle quitta le salon, frôlant bien involontairement Asmo, et alla jusqu'à sa chambre. Elle repoussa la porte, ne prenant pas la précaution de la fermer, se pensant parfaitement hors de danger. Fourrageant quelques secondes dans son armoire, elle en sortit rapidement un pantalon en coton à motifs écossais, et un t-shirt blanc des plus ordinaires qu'elle jeta plus qu'autre chose sur son lit. Ses mains la faisaient souffrir le martyre. Fermant les yeux et se mordant la lèvre, elle entreprit donc la douloureuse tâche de se dévêtir, faisant glisser son jean en utilisant seulement ses pouces, puis en se débarrassant de son t-shirt qui vola tant elle ne pouvait plus en supporter le contact. Elle jura en silence et prit de profondes inspirations pour se calmer. Il fallait maintenant qu'elle enfile le reste et ça allait être sportif. Inspirer, expirer, inspirer …

Quand deux mains se posèrent sur son ventre, elle sursauta violemment, ouvrant immédiatement les yeux. Avant même qu'une pensée ne puisse arriver à son cerveau, un baiser était déposé dans son cou, la faisant frémir et elle entendit : Tu est magnifique...C'est presque iréel... Soudain à court d'oxygène, elle paniqua encore plus en sentant un corps se plaquer au sien, notamment une bosse fortement reconnaissable. Minute, on la refaisait ? Elle ouvrait la bouche et la fermait sans que le moindre son n'en sorte tant elle était saisie et n'arrivait pas à réagir. Ce n'était pas possible, c'était … Asmo … ? Sa voix était étranglée alors que son cerveau faisait le lien comme il le pouvait, le pauvre, absolument pas habitué à être pris au dépourvu comme ça. Quelqu'un bandait dans son dos, plaqué contre elle, chatouillant son cou de sa respiration. Et c'était … Asmodeus ! Mais … qu ... Elle se tortilla pour lui échapper, sans pouvoir se servir de ses mains, désemparée, surprise, tout ce qu'on voulait. Elle put faire quelques pas en avant, se retourna vers lui et … ses yeux se posèrent sur son caleçon. La scène aurait pu être drôle si elle n'avait pas été aussi sérieuse. Cet homme avec sa plaie au visage, son t-shirt rose à chats et son érection plus que visible … Se rendant compte de sa tenue, elle attrapa maladroitement sa couette, première chose à portée, tentant de s'en draper, envoyant voler son pyjama par terre, souffrant à chaque mouvement, plaquant le tissu qui glissait/ Tu … je ...

Elle ne parvenait pas à aligner deux pensées cohérentes. Si elle avait été en état, elle se serait sans doute énervée, l'accusant de la manipuler pour pouvoir profiter d'elle, invoquant Caly qui lui faisait confiance, son hospitalité qu'il bafouait ou d'autres choses du même acabit. Mais elle en était incapable, tremblant de tous les membres de son corps, ses yeux n'arrivant pas à se détacher de lui comme si le regarder et le regarder encore pourrait lui apporter la solution à ce puzzle infernal. Mais qu'est-ce que tu fais ? Bip, mauvaise question, ce qu'il faisait ou tentait de faire semblait plutôt clair pour tout le monde. Bien. Mais … elle était censée faire quoi ? Emmêlée dans sa couette qui n'arrêtait pas de tenter de se faire la malle, elle bafouilla : C'est le coup sur la tête. Tu … ne sais plus où tu en es. Je … je ne suis pas Caly, d'accord ? Oui, bon, la ressemblance entre les deux était nulle, mais peut-être était-il dans un délire halluciné où il la prenait pour lui. En désespoir de cause, elle chercha sa baguette des yeux. Mais celle-ci, originellement posée sur son lit, avait roulé sous la commode et était hors d'atteinte. Mon Dieu. Je vais te faire une camomille, d'accord ? Tu … vas dormir, et ça ira mieux demain. Pauvre Kaprice. On ne lui avait pas encore suffisamment répété que le Père Noël n'existait pas ...
Revenir en haut Aller en bas
Asmodeus B. Way
SANS TRAVAIL FIXE.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeVen 12 Oct - 19:30




    Elle sursaute. Je compte sur le simple effet de surprise, ou mes mains qui sont un peu trop froides.

    Kaprice - Asmo … ?

    Oui...rien que pour toi. -"Elle te veut c'est évident."- Je commence à croire que oui. Toutes ces attentions envers moi n'étaient que des indications qu'elle veut ma queue. Etre aussi attentionnée sans vouloir quelque chose derrière ce serait bien trop étrange. -" Dans ta conception des choses."- J'inspire profondément et resserre légèrement mon étreinte.

    Kaprice - Mais … qu ...

    Et voila que comme un poisson humide, elle se tortille et s'échappe de mes bras. Elle semble choquée, désemparée alors qu’elle tente maladroitement de se couvrir. Serait elle de ces filles qui aiment se faire désirée? Le genre qui vous allument et qui aiment qu'on les chasses?

    Kaprice - Tu … je ...

    Je me mords la lèvre, le désir est brûlant. Difficile à contenir et exacerbé par sa façon de me résister. Elle ne m'a pas giflé et elle n'est pas occupée à me foutre hors de chez elle. Ça veut simplement dire qu’elle aime jouer les farouches. Je lui adresse un léger sourire qui ce veut rassurant.

    Kaprice - Mais qu'est-ce que tu fais ? C'est le coup sur la tête. Tu … ne sais plus où tu en es. Je … je ne suis pas Caly, d'accord ?

    Mon corps semble friser net alors que l'échos de ces paroles résonnent en moi. Un frisson me glisse le long de la nuque , ma gorge se serre. J'ai vu tout faux. Elle ne veux pas de moi. -" Tu te trompes, baise la ! ."- Je ne comprends plus rien. Pourquoi être aussi douce et gentille avec moi alors? Je secoue la tête violemment.

    Kaprice - Je vais te faire une camomille, d'accord ? Tu … vas dormir, et ça ira mieux demain.

    Une camomille ? -"Pourquoi pas une pipe plutôt?"- Un terrible grognement de rage s'échappe de ma gorge alors que mon point s'enfonce dans le mur faisant tombé un cadre qui se trouvait accrocher quelques centimètres plus loin. Je me sent dépassé , je suis à deux doigts de basculer vers le point de non retour. Mon but initial, je me dois de me le rappeler. Me rapprocher de Kaprice et pas la violée et ne plus jamais pouvoir lui adresser la parole. Si je me laisse aller à écouter mes voix , tout sera foutu. -" Mais t'aura pris ton pied."- Je grogne à nouveau et m'empoigne la tête entre les deux mains. je dois faire peur à voir. Je lutte contre tout ce qui se bouscule en moi et j'en viens alors à l'évidence. Il ne me reste qu'une seule option.

    Asmodeus - Je suis désolé...J'ai cru que tu ...enfin comment j'ai pu imaginer une seconde que quelqu'un comme toi voudrais de moi ?

    Une grimace me défigure le visage. -" Ahahaha pauvre con. C'est juste qu’elle sais pas encore qu'elle veut de toi."- Je m'agrippe au meuble à coté de moi,m a tête me fait un mal de chien. A tel point que je pourrais envisager de me la caler dans le mur.-" Comme si ça pouvais arranger quoi que ce soit. Alors qu'un coup de bite ! C'est salvateur."- Mon regard glisse sur Kaprice et je ne peux réprimer ce regard d'envie, brûlant de désir que je lui adresse. Je secoue à nouveau la tête et envoie valser la première chose qui me passe par la main.

    Asmodeus - Je suis qu'un pauvre con, pardonne moi...Tu as été fa-bu-leuse et moi je gâche tout. Je me hais...je suis désolé. Je...

    Pas la peine de continuer. Je brasse du vent. Je fais volte face et m'enfonce dans l'appartement. Je m'empare de mes affaires et sans prendre le temps de les vêtir, je fais claquer la porte derrière moi. " Tout ça pour retenir un pulsion. Pathétique."- Mais nécessaire. Je ne garantis pas d'être toujours en mesure de me contenir au près de Kaprice mais, je ne peux pas gâcher aussi rapidement quelque chose que j'entame tout juste. Je me suis déjà mis bien assez dans la merde comme ça. Je dévale les escalier tout en enfilant mon pantalon. Je porte toujours son stupide t-shirt et je le remonte jusqu’à mon nez. Il sent comme elle, un parfum de perfection. Je me mords à sang l'intérieur de la bouche, je m'élance dans la rue et m'éloigne dans l'obscurité à la recherche d'un endroit ou me branler tranquillement.



Revenir en haut Aller en bas
Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitimeLun 22 Oct - 7:44

La vitesse à laquelle la situation avait dérapé donnait le tournis à Kaprice. Où avait-elle eu faux ? Que s'était-il passé qu'elle n'avait pas compris pour qu'ils en arrivent là ? Elle était désemparée, surtout sous les regards qu'il lui lançait, qui ne toléraient aucune erreur d'interprétation. Il avait … mortellement envie d'elle. Mon dieu. Tirant un peu plus sur la couette autour d'elle, elle se rendit compte qu'elle était au bord des larmes tant elle était choquée. Elle avait juste voulu lui venir en aide, il n'y avait rien eu d'autre ! Il était avec Caly, comment pouvait-il croire ne serait-ce que deux secondes qu'elle avait déjà pensé à lui de cette manière ? Oui, elle avait calé deux ou trois sous-entendus quand elle était chez eux, mais ce n'était que pour la mettre mal à l'aise et qu'elle parte, ce qu'elle n'avait jamais fait … ou pas, apparemment. Interdite, elle le regarda secouer la tête et soudain, il abattit son poing sur le mur. Paniquant, elle recula, manquant de se casser la figure en marchant sur la couette. Il perdait totalement les pédales et elle était sans défense … Elle pensa stupidement à hurler « à l'aide », mais il n'était pas dit que ses voisins l'entendent ou soit en mesure de faire quoi que ce soit pour elle. La crise qu'il était en train de faire la terrifiait littéralement. Elle ne s'était en aucun cas trompée sur son compte : il était extrêmement instable. Sauf que ce constat serait peut-être la dernière chose qu'elle ferait de sa vie. Le souffle court, elle attendait, n'ayant pas d'autre option. Je suis désolé...J'ai cru que tu ...enfin comment j'ai pu imaginer une seconde que quelqu'un comme toi voudrait de moi ? Un long frisson s'empara d'elle et elle secoua la tête, essayant de dire que ce n'était pas ça le problème, que la question ne se posait même pas mais elle n'y parvenait pas. Elle se contenta de le regarder lutter, visiblement, incapable de dire ou faire quoi que ce soit.

Quand ses yeux se relevèrent sur elle, elle sentit les siens s'humidifier. Elle. Était. Dans. La. Merde. Il venait de s'excuser mais visiblement ça ne changeait rien. Une lampe qui avait eu le malheur de se trouver un peu trop près vola à son tour, la faisant sursauter et mettant une larme en marche, dévalant sa joue. Je suis qu'un pauvre con, pardonne moi...Tu as été fa-bu-leuse et moi je gâche tout. Je me hais...je suis désolé. Je... Elle aurait du s'avancer, le rattraper, lui dire que ce n'était pas grave, que ce n'était qu'un malentendu, mais elle n'y arriva pas. Tout ce qu'elle put faire, en entendant la porte claquer fut inspirer profondément, brusquement, et fondre en larmes. Se laissant glisser au sol, plaquant les pans de sa couette autour de son corps, elle enfouit son visage dans le tissu et craqua, pendant de longues minutes, sans pouvoir s'arrêter. Ce fut Pevy, petite boule de poils inquiète de ne voir venir personne, qui s'était caché sous les couvertures quand Asmo était passé qui la sortit de là, escaladant maladroitement la montagne de plumes et de tissu pour venir passer sa langue râpeuse sur le haut du front de la demoiselle. Attrapant le petit être et son peignoir qu'elle enfila, se promettant de ne plus jamais se promener en sous-vêtements ou nue dans son appartement, elle se mit à quatre pattes pour récupérer sa baguette. D'un coup, d'un seul, elle fit disparaître tous les vestiges de la soirée qui s'annonçait avant d'aller se coucher. Ce ne fut que de longues heures d'après qu'elle parvint à arrêter de trembler, et qu'elle trouva le sommeil.


{{ The End }}
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Long Nights ft Kaprice Empty
MessageSujet: Re: Long Nights ft Kaprice Long Nights ft Kaprice Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Long Nights ft Kaprice

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Everything she does looks like a Kaprice {END}
» Some nights I wish my lips could build a castle [pv]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
King's Cross :: L'univers de King's Cross. :: Vox Populi. :: (saison1) RPs.-