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Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain

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Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



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MessageSujet: Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Icon_minitimeSam 8 Sep - 9:18

Harlington ? Kaprice releva la tête de son sac qu'elle était en train de faire, emportant quelques dossiers chez elle. La journée avait été longue, surtout qu'elle l'avait passée avec Dakota, alors elle n'avait qu'une hâte : retrouver son petit appartement, son petit chat et son petit quotidien de célibataire et qu'on lui foute la paix. Malheureusement, dès qu'elle croisa le regard de son supérieur, elle sut que ce ne serait pas pour tout de suite. Elle étouffa un soupir et se laissa tomber dans son siège, regardant le bureau d'à côté qui était vide. Siobhàn était déjà chez elle, cette petite veinarde, ou, avec un peu de chance, chez un beau Turc (ou whatever, elle avait décidé qu'il serait Turc) en train de se faire câliner. Il y en avait qui n'avaient pas idée du point auquel elles étaient chanceuses, il faudrait sans doute qu'elle le rappelle à deux de ses amies sous peu. Laissez-moi deviner : Saint-Clair est malade ? Lui non. Mais ses enfants le sont. La belle affaire. Elle retint un nouveau soupir et ferma les yeux. Donc évidemment, ceux qui avaient une vie pouvaient louper leur garde de nuit, on la refilerait aux personnes qui n'avaient rien dans la leur et pouvaient de toute façon se permettre de ne pas rentrer sans manquer à qui que ce soit. Elle ne dit rien, même si elle n'en pensait pas moins. Les journées de vingt-quatre heures au boulot la faisaient râler, mais lui évitaient de longs moments de solitude. D'accord … d'accord. Les permanences n'étaient pas ce qu'elle préférait, mais elle allait pouvoir étudier les ajouts au dossier que l'on leur avait fourni, à Dakota et elle, juste avant qu'ils ne partent. Bosser avec un Auror, quand on faisait partie de la BIM, c'était faire son maximum pour lui en mettre plein la vue, pour rappeler qu'on n'avait rien de ratés. Même si on s'était fait refuser l'entrée à leur sacro-saint bureau. Elle enleva donc sa veste, et commença à déballer ses affaires quand un raclement de gorge l'interrompit.

Elle releva la tête et vit que son chef n'avait pas quitté les lieux. Levant un sourcil, elle glissa : J'ai dit que je restais ... En réalité, j'ai déjà quelque chose pour vous. Une intervention. Voilà qui piqua l'intérêt de la jeune femme qui se redressa immédiatement. On nous a signalé un rôdeur dans la Forêt Interdite, aux abords de Poudlard. Avec la rentrée dans peu de temps, on nous a demandé d'intervenir. Je vous laisse donc le soin de faire montre de vos talents. Je pense qu'il me faudra un café plutôt que de la flatterie, mais je prends quand même, merci ! Il fut bientôt dehors et elle, prête. Café quand même, avant de partir. Mais passer à l'action allait lui faire du bien. Elle enfila sa veste, prépara sa baguette et ne fut pas longue avant de transplaner, à l'extérieur de l'école. Les grilles s'ouvrirent pour elle quand elle sortit son badge, elle était sans nul doute attendue. Revenir ici lui fit une impression étrange, un long frisson glacé parcourant son échine. Il s'était passé tellement de choses, entre les murs de cette école, qu'elle faillit s'arrêter pour laisser le champ libre à ses souvenirs. Mais cette pente était glissante, et elle était en mission. Remettant ses cheveux en place, elle traversa la pelouse, après un dernier regard pour l'impressionnante bâtisse. Et bientôt, elle fut à la lisière de la forêt. Allumer sa baguette ? Pour se faire repérer ? No way. Refermant sa veste, elle s'enfonça dans les profondeurs de la Forêt Interdite. Qui a peur du grand méchant loup ? Certainement pas elle. Elle avait mémorisé le chemin que lui avait indiqué son supérieur avant de partir, et avança dans les fourrés, silencieusement. Il devait être … une branche craqua, juste derrière elle. Aussitôt, elle fit demi-tour, baguette levée, prête à attaquer.
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Twain L. Hepburn
CHASSEUR DE CREATURES.



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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Icon_minitimeVen 21 Sep - 12:26

FORET INTERDITE - 11.45 p.m
Twain and Kaprice
    Pas un bruit, le silence le plus serein. Une légère brise caressait les feuilles des immenses arbres, si l'on pouvait se concentrer on aurait dit que la nature communiquait, comme si ce vent murmurait des secrets ancestraux dans une langue qui ressemblait plus à de la musique qu'à une voix proprement dite. Twain était assit contre la souche d'un arbre, frottant son épée avec une pierre au propriété aiguisante qu'il avait acheté quelque heures plus tôt au marché des trolls. Perdu dans ses pensées, il songea alors a l'endroit où il avait trouvé refuge depuis quelques mois déjà. La forêt interdite aussi réputée soit elle n'était pas la forteresse infranchissable que certains clamait haut et fort. Un bon sortilège de protection et une discrétion de chasseur suffisait pour venir s'y reposer. Il pensa alors soudainement à Poudlard et aux gens qui parfois lui manquait comme Luke son seul et unique ami depuis l'enfance. Il pensa très rapidement et presque aussitôt à Sin. La belle Sin, qu'il avait toujours aimé sans oser lui dire. A l'époque lorsqu'elle sortait avec Luke, il était content pour lui mais à la fois ce sentiment de jalousie le rongeait de l'intérieur. Aujourd'hui tout était différent Luke n'était plus avec Sin et trop longtemps resté dans le silence, il s'était donné assez de courage que pour tenter sa chance et lui avouer ses sentiments enfouit depuis toutes ces années. Par contre il n'avait rien d'un grand séducteur et lui qui passait la pluspart de son temps seul dans les forêt du pays, il ne savait pas trop comment s'y prendre et surtout comment ne pas gacher leur amitiés quoi qu'il arrive. Jazz, sa soeur voyait se rapprochement d'un très mauvais oeil, si Sin tombait sous le charme de Twain celui ci ne tarderait pas à délaisser sa soeur, il rejoindrait la ville et elle se retrouvait complètement seule. Il lui arrivait parfois de tenter de le dissuader, en mettant en avant les défauts de la jeune femme mais Twain détournait toujours la conversation n'acceptant pas le fait qu'on noircisse celle qu'il aime. Ce soir il pouvait librement penser à elle car sa soeur était partie en ville chercher de quoi manger. Ces derniers temps, le ministère n'intervenait plus dans leurs frais, sous prétexte que les temps était dur, mais s'il continuait à ne recevoir aucun subside ils finiraient tout deux à Goldric's Hollow! La nuit était tombée depuis pas mal de temps maintenant et l'estomac de notre jeune chasseur criait famine. L'épée tranchante, il se relava d'un bond cherchant un gibier potentiel à se mettre sous la dent. D'un pas lent et furtif il avançait dans la pénombre de la forêt profonde. Etrange pour un sorcier d'utiliser une épée en guise de baguette, mais Twain et Jazz avaient leurs habitudes et leurs manières de chasser comme leurs ancètres. D'ailleurs ils utilisaient si rarement la baguette qu'il en avait oubliés la moitié des sorts. Il débusqua alors un jeune lapin qu'il ne mis pas longtemps à enfoucher et à faire saigner tout en revenant sur ces pas, là ou il avait établit son camps. Il n'était maintenant plus qu'a quelques mètres de son équipement mais un bruit attira son attention. Des bruits de pas! Il passait tellement de temps dans la forêt qu'il pouvait même définir qu'il s'agissait d'une femme. Il savait aussi que les pas se rapprochait dangereusement de lui. Discrètement il s'accroupit au sol et se cacha derrière un énorme chêne. Quelques secondes plus tard, une jeune femme certainement brune passa devant lui, elle dégageait un parfum enivrant que l'on avait pas l'habitude de rencontrer en forêt. Bien qu'il soit un véritable hermite, il n'était pas pour autant un ignorant. Que pouvait faire une jeune femme à cette heure dans la forêt interdite et surtout pourquoi avait t-elle l'air si détendue. Il décida de la suivre mais prit par son envie d'avoir des réponses à ses questions, il marcha sur une branche morte ce qui rompit le silence morbide qui régnait à présent. Certains que la jeune femme allait se retourner, il brandit son épée droit devant lui certains qu'il ne serait pas très éfficace contre une baguette, du moins s'il s'agissait d'une sorcière.
    Les deux protagoniste se faisait à présent face d'un coté une épée tranchante à souhait et de l'autre une baguette. Restait à savoir si son maitre savait en faire bon usage. Les yeux foncé de la jeune femme était plongé dans ceux de Twain qui ressemblait plus à un vagabond qu'à un chasseur. Sans prononcer le moindre mot, il resta dans cette positon assez de temps que pour laisser planer une ambiance assez tendue et électrique. Le moindre geste brusque et cela terminerait certainement dans un bain de sang.
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Kaprice Harlington
AGENT DE LA B.I.M.



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MessageSujet: Re: Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Prom'nons nous dans les bois - Ft. Twain Icon_minitimeMar 25 Sep - 10:10

Quand elle pivota, Kaprice cessa de réfléchir. Quand elle était en mission, plus rien d'autre n'existait et c'était peut-être pour ça qu'elle les affectionnait tout particulièrement. Être au coeur de l'action était ce qui lui fallait, ce qui lui faisait supporter son appartement vide ou les hauts et les bas de sa vie amoureuse. Pas de passé, trop douloureux, trop risqué, impliquant trop de choses, une vengeance en suspens, pas d'avenir, qui s'annonçait solitaire et pesant, lourd de regrets. Juste le présent, le danger, l'adrénaline. Si elle se moquait de mourir ? Non. Elle n'était pas de ces têtes brûlées qui étaient prêtes à succomber à leurs blessures pour une idéologie ou pour un gouvernement. Elle croyait qu'un jour la chance tournerait et qu'elle vivrait longtemps et dans le bonheur, s'occupant des enfants dont personne ne voulait si elle n'en avait pas elle-même. Disons simplement qu'elle aimait se vider la tête de manière violente. Et quand elle passait en mode « devoir », plus rien ne pouvait l'arrêter. Sa formation d'Auror lui donnait des réflexes un peu moins aiguisés que certains de ses coéquipiers, mais une meilleure approche psychologique des suspects et/ou des situations. Cependant, quand elle fit face à une épée, elle dut bien avouer que ça, elle ne s'y attendait pas, même si elle se considérait prête à tout. S'immobilisant, elle considéra la personne en face d'elle. Professionnelle. Sujet mâle, la vingtaine bien sonnée. Taille moyenne, châtain, yeux sombres pour ce qu'elle pouvait en voir au vu de la luminosité ambiante. Pas l'air particulièrement agressif si l'on faisait abstraction de son épée et il ressemblait effectivement à un vagabond.

Un silence pesant, plein de tension, s'installa entre eux. Elle avait évidemment l'avantage avec sa baguette mais n'était pas de celles qui tiraient et posaient des questions après. Il fallait clarifier la situation au plus vite. Elle n'était pas particulièrement mal à l'aise, au contraire, le lieu ne lui rappelait aucun mauvais souvenir. Elle était en terrain connu et dans son droit. Brigade d'Intervention Magique. Une entrée faite avec classe, elle aimait toujours cette formulation. Elle n'avait pas sa tenue officielle, mais elle avait sa plaque, qu'elle sortirait en cas de besoin. Sa superbe combinaison moulante avec les grosses lettres « BIM » dans le dos n'était pas faite pour le camouflage en forêt, c'était un fait avéré. Je vais vous demander de baisser votre arme immédiatement, monsieur... ? Une manière comme une autre de le sommer de décliner son identité. On faisait ce qu'on pouvait. Elle avança d'un pas, juste pour stabiliser ses appuis, ne se montrant pas plus incisive que cela. Il fallait qu'il comprenne qu'il n'était pas en danger immédiat. Vous vous trouvez sur une propriété privée, je vais vous demander de quitter les lieux rapidement. Et de ne pas y revenir, parce que la prochaine fois, elle devrait sans doute l'emmener au bureau pour l'interroger plus en avant. Considérez ceci comme un avertissement. Vos allées et venues nous ont été signalées et vous n'avez rien à faire ici Et il ne faisait pas très chaud dont s'il pouvait se dépêcher d'obtempérer, elle ne serait pas contre un café brûlant en regagnant son bureau. Allez, vite, du balai. Sur ses gardes, elle était prête, parée à la moindre éventualité.


HJ: Pardon, c'est pas extra
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